« Les collaborateurs et les utilisateurs dans les organisations souhaitent consommer des services de n’importe où au travers d’un simple portail et payer leur consommation à l’usage. Une fois que nous disons cela, deux modèles s’imposent : le Cloud privé où vous mettez en place au sein de votre infrastructure votre propre outillage d’automatisation et d’orchestration ou le Cloud public où vous bénéficiez d’une infrastructure d’un prestataire, comme Amazon par exemple, pour laquelle le design d’automatisation et d’orchestration a déjà été préalablement fait », résume Fabien Swiergel, responsable de la BU Data Center Automation chez SCC. Un avis que partage Mathieu de Fressenel, vice-président de la division infrastructure chez HPE qui parle de grands changements au sein des organisations : « Aujourd’hui, les grandes entreprises deviennent des éditeurs de logiciels, ce qui implique trois grands bouleversements à porter dans leur système d’information : la flexibilité, l’agilité et la consommation à l’usage ». Sébastien Lamour, consultant chez IDC va plus loin : « Le Cloud s’impose et s’imposera même comme la plateforme universelle de développement autour de l’internet des objets, du big data, de l’intelligence artificielle ou encore de la réalité augmentée. »
Une forte percée du Cloud à venir
Sur le terrain, ce mouvement vers le Cloud est déjà bien engagé. En effet, selon une enquête menée par le cabinet IDC, le chiffre d’affaires du Cloud public en 2015 a atteint 1,793 Md€ et celui du Cloud privé 1,057 Md€. Si en 2015, 82 % des dépenses informatiques s’effectuaient encore dans un modèle dit d’informatique traditionnelle, IDC prévoit qu’en 2020, cette part de dépenses passera à 61 %. Une forte baisse au profit du Cloud ! En effet, la part des dépenses IT dans le Cloud est estimée à 39 % d’ici à 2020 contre 18 % en 2015. Dans le détail, en 2020, la part des dépenses IT devrait plafonner à 26 % dans le Cloud privé et 13 % dans le Cloud public contre respectivement 12 % et 6 % pour l’année 2015. En tout état de cause, Sébastien Lamour indique que dans deux ans, 80 % des entreprises évolueront dans des environnements hybrides.
Un besoin indispensable d’être accompagné
Dans cette transformation vers le Cloud, les entreprises se posent de nombreuses questions sur ce qu’elles souhaitent atteindre en termes de cibles et de services proposés. Elles ont donc besoin d’être préparées et accompagnées. SCC dispose ainsi d’un véritable arsenal de dispositifs d’accompagnement pour faciliter l’adoption des nouveaux outils et des usages par les différents collaborateurs. « L’approche de SCC regroupe trois points important : déjà le choix technologique qui n’est pas, au final, le plus complexe car il intervient souvent à la fin. Ensuite, il est important de sensibiliser le client sur le fait que l’entreprise se transforme en centre de services. Puis, il faut aussi prendre en compte tous les aspects humains : comment je réoriente les compétences de mes équipes ? Comment je change mon modèle d’organisation pour être plus agile ? Comment je délègue mes tâches ? Comment je libère de la bande passante pour mes experts ? Notre rôle chez SCC est bien d’analyser et de mesurer tous ces points. Pour vous donner un ordre d’idée, nous organisons 3 à 4 workshops dans lesquels nous ne parlons pas de technologie », souligne Fabien Swiergel.