Les entreprises s’engagent davantage sur les thématiques environnementales
Selon Carter Roberts, Pdg de World Wildlife Fund (WWF), « pour lutter contre la déforestation et la dégradation de la nature, les entreprises doivent s’engager et mettre en œuvre des actions concrètes en vue de protéger et restaurer ces écosystèmes ».
Si les Français affichaient leur forte confiance dans les marques pour résoudre les maux de la société en 2018, cette tendance faiblit en 2019[1]. En effet, la conviction selon laquelle les marques auraient la capacité de faire plus que les gouvernements, diminue. En parallèle, les Français sont de plus en plus nombreux, 70%,à choisir, changer, éviter ou boycotter une marque selon ses prises de position sociétales : plus que leurs produits, les consommateurs achètent une marque et attendent d’elle de réelles actions et engagements.
Si elles sont nombreuses marques comme Veja, Faguo, ou encore 24 Bottles se créent sur ce modèle d’engagement (écologique, sociétal, politique…), d’autres ont intégré ces politiques à leur modèle existant. C’est le cas de Loop, une plateforme de e-commerce qui propose des produits dans des emballages consignés. Cette initiative a poussé les plus grands groupes (Carrefour, Danone, P&G sont partenaires de Loop) à rejoindre le mouvement, à bousculer leurs habitudes et à s’engager. C’est par exemple changer les manières de produire, ou participer financièrement, comme Patagonia qui a annoncé investir, en novembre 2018, 10 millions de dollars issus des réductions d’impôts dans des organismes de protection de l’environnement.
Agir avec des associations pour avoir un impact plus puissant
C’est pour avoir un impact positif sur la société, que les entreprises souhaitent s’associer à des acteurs incontournables de l’environnement telles que le WWF, l'une des toutes premières organisations indépendantes de protection de l'environnement dans le monde et figure de proue de la préservation des forêts. Présent dans plus de 100 pays et fort de plus de 6 millions de membres dans le monde, le WWF est convaincu que les entreprises doivent, elles aussi, contribuer à la réduction de l’empreinte écologique globale.
HP s’est ainsi associé avec le WWF pour s’investir dans la restauration d’une partie de la forêt atlantique brésilienne menacée tout en développant la gestion durable des exploitations d'État et des plantations de forêts en Chine. Au cours des cinq années de l'accord, HP investira 11 millions de dollars.
Plus d’un milliard de personnes dépendent des forêts et des arbres pour leur emploi ou pour leurs besoins. Il est donc nécessaire de repenser les modèles économiques, d’optimiser la collaboration et d’agir rapidement. HP collabore également avec les plus grands fabricants de papier au monde, notamment International Paper pour s’approvisionner en papier durable. L’entreprise s’est fixé un objectif « zéro déforestation » dans la production de ses emballages d’ici 2020, ce qui signifie que tous les papiers de marque HP, les emballages de produits à base de papier ainsi que le bois utilisé dans les produits doivent provenir de sources certifiées et recyclées.
HP, une entreprise qui s’engage à chaque étape de production.
Conscient de son rôle auprès de ses clients, HP a pour objectif de les aider également à recycler de façon responsable. Le recyclage s’inscrit dans une vision plus large qui vise à adopter un modèle économique circulaire encore plus efficace sur le plan des ressources. Il se traduit sous plusieurs formes : recyclage de matériel et de consommables, fabrication de produits avec des matériaux recyclés. L’entreprise s’est notamment engagée à augmenter de 30 % l’utilisation de plastiques recyclés au sein de sa gamme de produits d'impression et de systèmes personnels à l’horizon 2025.
[1] 2019 Edelman Trust Barometer, « In Brands We Trust ? »