1. Le facteur humain
Le facteur humain représente le frein numéro un de chaque projet de changement, y compris les migrations dans le cloud.
Pourquoi ?
Nous sommes tous naturellement résistants au changement. Les process opérationnels, en particulier ceux qui sont en place depuis des années, s’enracinent et il est difficile d’abandonner ses vieux automatismes.
Lorsque vous utilisez de nouvelles technologies, en particulier dans le cloud, vous risquez de rencontrer un déficit de compétences, votre équipe existante étant incapable de gérer le nouveau paradigme du cloud.
2. La culture
Un manque de vision de la part de la direction limitera sévèrement la portée et le succès de tout projet de transformation.
Pourquoi ?
La résistance au changement commence souvent au sommet de l'organisation. Encourager ou tolérer une telle situation crée une culture incompatible avec la transformation vers le cloud. Si la culture d'entreprise résiste au changement, il faut y remédier avant le début du travail de migration.
3. La dette technique
Les technologies anciennes ont permis de maintenir le rythme des affaires, mais empêchent également tout changement.
Pourquoi ?
Les technologies legacy utilisent des fonds et des ressources qui devraient être consacrés à des projets stratégiques. De même, une architecture peu flexible ne peut pas s'adapter à l'évolution des besoins. Votre entreprise doit donc payer pour la redondance inutilisée afin de faire face aux pics de demande par exemple. Et même si vous disposez de fonds supplémentaires, la technologie legacy réduit les possibilités de nouveaux déploiements en raison de problèmes d'interopérabilité.
4. La finance
L'adoption du cloud ne consiste pas uniquement en des économies de coûts considérables. En fait, toute votre approche de la finance devra changer. Sinon, votre projet de migration échouera probablement.
Pourquoi ?
Le modèle de facturation à l’usage transforme les dépenses IT en OPEX. Cependant, le passage au PaaS devra être surveillé et contrôlé de près pour éviter les dépenses excessives. De plus, il faudra peut-être repenser les applications pour tirer pleinement parti du PaaS afin que les entreprises ne consomment pas inutilement de ressources facturables.
5. Une compréhension insuffisante de l'infrastructure actuelle
De nombreuses entreprises ne comprennent tout simplement pas pleinement leur infrastructure actuelle, ce qui constitue un problème important lors de la planification d'une migration vers le Cloud.
Pourquoi ?
De nombreuses organisations ne disposent pas d'un inventaire détaillé des ressources de leur Datacenter, et exploitent une CMDB (base de données de gestion de la configuration) sous-utilisée. De même, elles ne contrôlent pas facilement les contrats de maintenance du matériel et des logiciels, qui naviguent souvent entre l'informatique et la finance, aucune partie ne voulant en assumer la responsabilité.
Le suivi et la maîtrise aléatoires des contrats de maintenance matérielle et logicielle complique également la compréhension de ce que vous payez. Comme toujours, la solution consiste à concevoir des systèmes qui cassent ces silos, en donnant aux équipes la supervision dont elles ont besoin pour mieux planifier et gérer leurs opérations, à la fois sur site et dans le cloud.
Passer en revue l'infrastructure existante constitue l’étape préalable indispensable à la migration et à son succès.
6. Aucune information en temps réel
Les silos de données empêchent la plupart des entreprises d’évaluer avec précision les performances, ce qui fait de la planification prospective un exercice de conjecture plutôt que de prise de décision factuelle
Pourquoi ?
Dans de nombreux cas, les informations en temps réel ne sont tout simplement pas disponibles ou sont incomplètes.
Ce manque de supervision rend la prise de décision stratégique presque impossible à l'ère de la transformation numérique. Augmenter la visibilité en temps réel des données devra être une priorité lors de la transition vers le Cloud.
7. Parcours clients, expérience collaborateurs et parcours interne
Connaître ses actifs IT est une chose. Comprendre comment ils sont utilisés en est une autre. Les entreprises dont les projets de migration dans le cloud échouent manquent généralement de plusieurs informations essentielles.
Pourquoi ?
De la même manière que les entreprises manquent de connaissances sur leur infrastructure existante, beaucoup n’ont pas bien compris comment elle était utilisée. Cela signifie qu’elles sont incapables d’aligner services et infrastructure, de créer des dépendances de service ou de construire une feuille de route pour les applications et les services, afin de planifier la manière dont Azure améliorera l'utilisation du système.
8. Une absence de stratégie de protection des données et des plans de récupération non testés
Malgré les améliorations considérables apportées aux technologies de protection des données, de nombreuses entreprises ne se protègent toujours pas.
Pourquoi ?
Pour de nombreuses entreprises, les plans de reprise après sinistre sont considérés comme une police d'assurance et ne sont jamais testés ni mis à jour. Cette situation est aggravée par la peur du changement et la crainte de ne pas pouvoir revenir en arrière si besoin. Ces facteurs peuvent entraîner des retards de migration, une réduction de périmètre ou même la cause de la perte de données.
Tester les plans, les dispositifs de reprise après sinistre et de roll-back sont essentiels pour établir la confiance.
9. Une compréhension limitée des données et des services autour des données
Dans la plupart des cas, les données sont comprises dans leur contexte principal, telles que le CRM pour les ventes et le marketing ou les finances.
Pourquoi ?
Cette vue singulière des données révèle un manque de compréhension des données non structurées et de leur potentiel. Si cette approche n’est pas prise en compte, la portée des projets dans Azure est limitée. Ceci entraîne des occasions manquées et compromet la conception du système, ce qui augmente également le coût de la nouvelle architecture des applications.
10. Une compréhension limitée de l'impact de la gouvernance, de la conformité et de la réglementation des données
Les lois, telles que le RGPD, ainsi que les réglementations du secteur, affectent la manière dont les données sont utilisées et stockées dans le Cloud. Si ces facteurs ne sont pas pris en compte, les projets Cloud peuvent échouer.
Pourquoi ?
Les règles relatives au stockage et à la sécurité des données sont complexes. Les facteurs à prendre en compte lors de la migration vers le cloud sont le stockage des données dans des systèmes conformes au RGPD et dans les limites nationales correspondantes. Les informations doivent être correctement sécurisées, avec des sauvegardes en place pour limiter le partage aux partenaires autorisés. Et n'oubliez pas, le RGPD donne aux utilisateurs un contrôle total sur leurs données. Les systèmes doivent donc permettre ce contrôle.
Des amendes allant jusqu'à 20 millions d'euros ou 4% du chiffre d'affaires annuel signifient qu'une faille de données n'est pas une option et que ce risque peut sérieusement entraver tout projet de migration vers le cloud.
11. Un manque d'alignement entre les actifs IT et les enregistrements financiers
L’IT fait fonctionner les systèmes, la Finance paie les factures… mais aucun des deux départements ne sait exactement ce pour quoi il paie. Exemple courant : la Finance effectue des paiements par prélèvement automatique pour des licences ou des contrats devenus inutiles.
Pourquoi ?
Sans une compréhension approfondie de la vision financière, les entreprises ne peuvent pas construire un Total Cost of Ownership (TCO). Les organisations doivent pouvoir répondre à des questions telles que "si nous ne renouvelons pas, que se passe-t-il ?" et « À quelle ressource ce paiement fait-il référence ? »
12. Un manque de compréhension des futurs coûts de maintenance
Lors de l'examen de la migration vers le cloud, de nombreux exercices d'analyse coûts-avantages négligent de calculer le coût futur de la maintenance et du support des actifs existants sur site.
Pourquoi ?
Les coûts des contrats de maintenance OEM peuvent augmenter de 20% chaque année, voire davantage. Et ce sont des facteurs comme celui-ci qui sont facilement négligés lors d’une analyse des coûts. Pour réussir, les entreprises doivent prendre en compte les projets de migration dans le Cloud en termes de coût de ne pas migrer vers une infrastructure hébergée.
Pour finir : il est utile de savoir où vous en êtes maintenant
La partie la plus difficile de toute migration réussie dans le Cloud est la planification et la préparation qui ont lieu avant le début des travaux.
Cependant, les avantages d'une étape de découverte permettant de comprendre l'état actuel de votre infrastructure et la manière dont les applications et les services sont utilisés peuvent avoir un impact à long terme :
Gains financiers importants. Les avantages financiers de la migration vers le cloud incluent :
Transition vers un modèle de dépenses OpEx
Le paiement à l’usage
Evolutivité instantanée des ressources
Cloud hybride agile pour répondre aux objectifs stratégiques. La flexibilité accrue de l’infrastructure cloud MICROSOFT contribue à :
Evolutivité totale pour faire face à la demande fluctuante