L'union européenne lance ce 11 janvier son centre de prévention contre le cybercrime. A charge pour cette structure baptisée European Cybercrime Center (EC3) de coordonner le partage d'expertise entre les Etats membres pour mieux les protéger contre le nombre grandissant de cyberattaques. Placée sous la direction d'Europol, l'EC3 apporte un changement majeur dans la politique de l'UE concernant la lutte contre la cybercriminalité. Désormais, l'approche collaborative prévaut.
Mieux protéger la banque en ligne
Depuis son siège de La Haye aux Pays-Bas, le centre fournira un support opérationnel aux pays de l'UE : en leur donnant accès à son expertise technique dans le cas d'enquêtes menées conjointement, en leur fournissant des ressources pour la prévention du cybercrime et les poursuites des délinquants. Ses actions viseront principalement à protéger l'UE contre les activités illégales menées en ligne par des bandes organisées. Parmi ces dernières, le centre va tout particulièrement cibler celles spécialisées sur le secteur bancaire en ligne et financier en général. L'exploitation des mineurs sur Internet ainsi que les attaques contre les infrastructures critiques et les systèmes d'information font également partie de ses domaines d'intervention prioritaires. Le rôle du centre consistera enfin à faciliter les opérations de R&D et à produire des évaluations des menaces, des prévisions des risques et des analyses de tendances.
Pour assurer son bon fonctionnement, l'EC3 dispose d'un budget de 7 M€ et d'un équipe de trente collaborateurs à plein temps. Dix autres personnes pourront être mises à disposition par Europol « là où elles seront nécessaires ».
Lutter dans les frontières de l'UE contre des délinquants parfois éloignés
« Les cybercriminels sont intelligents et adoptent les nouvelles technologies rapidement. L'EC3 va nous aider à devenir plus intelligents et rapides qu'eux pour empêcher leurs méfaits », a déclaré Cecilia Malmstrom, la commissaire européen en charge des affaires intérieures. Troels Oeting, le dirigeant de l'EC3 reconnaît toutefois les difficultés des agences européennes chargées lutter contre le cybercrime qui ne peuvent faire respecter la loi que dans les frontières de l'UE face à des cybercriminels qui agissent souvent hors de ces frontières.
L'UE se dote d'un centre de prévention contre le cybercrime
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Réaction
C'est officiel, l'Union européenne dispose maintenant d'une agence dédiée aux questions de la cybercriminalité. Baptisée European Cybercrime Center, elle aura plusieurs activités à sa charge mais avec comme fil rouge l'harmonisation des politiques étatiques en la matière.
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Bonjour.
Signaler un abusTout ceci est très interessant. Mais la lutte contre le cyber-crime et cyber-déli deverait passer par des systèmes de détection de malware et de virus ansi que la circulation de leurs données dans le cadre de la sécurité judiciaire d état. Car remetre à des entreprise tiers comme les firmes d anti virus ou autre agences privée de solution de sécurité est assé étonnant tout de meme non ?
Ces sociétés voient remonter des informations vers leurs serveurs que seuls les états deveraient pouvoir disposer.
Je pense, et jéspere que nous y viendrons, que la sécurité informatique des particulier et des entreprises ne deverait pas passer par des solution privées mais par des systemes d'états concus de tel facon que seul une antité légale et administrative , antité judiciaire deverait pouvoir s imisser dans ce secteur. Pour déclancher si besoin est une opération de police en vu de stoper le phénomene.
Je suis certain que nombre d'informatiens se sentirais la fibre pour intervenir dans ce genre d opérations.
Il est depuis peu et en France possible de déposer plainte sur internet. Mais je pense qu'en matiere de défence,car un citoyen peut être attaqué sur son ordinateur par un ou plusieurs criminels ou être victime d'un acte de cyberguerre.
Qu'il deverait y avoir un sites détat, hébergeant une comunauté dont le but serait d'endiguer le phénomène d'isolement des victimes ou il serait possible de faire des investigationssur la machine de ces victime affin de débusquer ladresse ip responsable des méfaits constatés. Elle servirait de passerelle entre le monde privé et le monde légal de notre cyberespace national et permeterait une cohésion légale pour les investigations.
Le temps ou un programme didié à la découverte et a léffacement d un malware sans savoir vers qui il comunique et ce qu il fait sur notre térritoir ou dans notre maison et sans investigations légales n'a que trop duré. Un logiciel espion ne doit pas seulement être éffacé. Une enqu^éte doit pouvoir démarer si un reseau de pirates ou de malfaiteurs est en activité.
Pour cela il faut que létat lui meme développe des solutions logiciel et humaines.