Le groupe Zurich est un acteur mondial du marché de l'assurance, qui réunit près de 56 000 employés et est présent dans 210 pays. Grâce à la plateforme low-code de Mendix, l'assureur a déployé deux applications majeures en peu de temps, accélérant ainsi sa transformation digitale.
Le premier projet mené avec Mendix a concerné la refonte d'une application legacy de gestion de polices, qui calcule les primes et collecte des données pour des offres de garantie contre des actes terroristes. Ces offres concernent environ 700 souscripteurs, mais représentent plusieurs millions de livres de chiffre d'affaires en primes brutes émises. « Grâce à Mendix, nous avons remplacé ce système hérité, et conçu l'application Terrorisme Data Capture (TDC) en seulement 12 semaines », explique Barrington Clarke, responsable DevOps au Royaume-Uni chez Zurich. « Cette nouvelle application propose un workflow unifié afin de réduire les processus manuels, de garantir un reporting plus précis, d'accélérer la préparation de la soumission d'offres de couverture, et d'apporter une meilleure expérience aux souscripteurs. »
Un portail pour offrir une expérience client unifiée
Le groupe s'est également appuyé sur la plateforme pour développer « My Plans Portal », un portail offrant à plus d'1,5 million d'assurés un accès simplifié à leur compte. L'application, connectée avec le CRM Salesforce du groupe ainsi qu'aux systèmes de back-office, offre aux clients une vue unifiée et actualisée de leurs investissements et pensions. « Malgré l'existence d'un portail d'assistance en ligne, les données et informations des clients n'étaient pas toutes disponibles, et il fallait parfois passer par le téléphone pour répondre à leurs besoins. En plus d'être fastidieux, ce processus n'offrait pas une expérience très positive. Mais avec notre nouveau portail, nos clients bénéficient d'une expérience plus transparente », apprécie Barrington Clarke.
À l'heure actuelle, Zurich mène un nouveau projet autour de la plateforme, consistant à remplacer progressivement plus de 1 400 applications Lotus Notes. Ces dernières vont du simple formulaire jusqu'à des workflows complexes, plus difficiles à refondre. « Ces applications Lotus Notes sont très anciennes. Certaines ont été développées il y a plus de cinq ans, et ne sont plus adaptées à notre mode de fonctionnement. », observe Barrington Clarke. Cette obsolescence posait de nombreux problèmes, notamment en incitant les utilisateurs à se tourner vers du shadow IT. Pouvoir les remplacer rapidement grâce au low-code fait gagner un temps précieux, les estimations ayant montré que les mêmes projets en Java prendraient cinq fois plus de temps, pour un coût également bien plus élevé.