Selon les sites américains Marketwatch.com et Silicon Alley Insider, Yahoo pourrait annoncer un plan de restructuration qui entrainerait des réductions d'emplois. Cette décision pourrait intervenir dès la fin du mois selon nos confrères américains, à l'occasion de la publication des prochains résultats semestriels du groupe. Brad Williams, porte parole du moteur de recherche californien a rapidement démenti l'information : « Nous surveillons actuellement nos coûts de très près, mais nous n'avons aucunement évoqué des réductions d'emplois, a t-il assuré. Ce ne sont que « rumeurs et spéculations. » Pourtant, certains analystes sont loin de partager ce point de vue. Une situation difficile liée aux méventes de publicité en ligne Ainsi, Marianne Wolk, consultante pour le financier Susquehanna Financial Group, estime que les perspectives de l'éditeur pour 2008 et 2009 ne présagent rien de bon, compte tenu de la décélération du marché américain. Pour elle, une restructuration serait envisageable pour le moteur de recherche surtout si la situation empirerait. Marianne Wolk rappelle par exemple, que les ventes globales de publicités graphiques en ligne et de bannières aux Etats-Unis, éléments essentiels à l'activité du moteur de recherche, ont fortement chuté. [[page]]De son côté, le Silicon Alley Insider, citant des sources anonymes, indique que Yahoo se prépare à vivre des moments très difficiles, en 2008 et 2009. Il penserait effectivement supprimer des emplois, sans en avoir évalué le volume exact. La publication des résultats du troisième trimestre, prévue à la fin du mois, devrait donc être déterminante pour Yahoo. Les analystes, sceptiques, tablent sur un recul du chiffre d'affaires à 1,36 Md$ au cours de ce trimestre, (contre 1,38 milliards de dollars), en raison du ralentissement du marché publicitaire. En janvier dernier, le californien avait annoncé la suppression de 20% de ses effectifs. L'annus horribilis de Yahoo Depuis des mois, Yahoo se débat dans la tourmente. Tentative de rapprochement avec AOL/Time Warner, accord commercial avec Google et surtout tentative de rachat par Microsoft ont émaillé une annus horribilis qui pourrait finalement coûté cher aux employés de la firme.