Le cheminement a pris du temps pour aboutir à la commercialisation de l’offre Windows Virtual Desktop. Après une prévisualisation à un nombre restreint d'utilisateurs (bêta privée) depuis septembre 2018, Microsoft avait ouvert l’expérimentation en mars dernier à plus de testeurs. Pas moins de 20 000 sociétés se sont inscrites à cet essai.
Après quelques ajustements, la firme de Redmond a officiellement lancé le service Windows Virtual Desktop disponible sur Azure. Les entreprises vont pouvoir maintenant proposer une offre de Desktop as a service avec une gestion unifiée, une expérience Windows 10 multi-sessions, des optimisations pour Office 365 ProPlus et la prise en charge des postes de travail et applications Windows Server Remote Desktop Services (RDS).
Une extension de support de sécurité pour Windows 7
Pour élaborer cette offre, Microsoft a appris de l’acquisition de FSLogix en novembre 2018. Les technologies de cette dernière améliorent les temps de chargement (de presque une minute à une ou deux secondes) pour accéder à Outlook ou OneDrive. De plus, FSLogix prend en charge les déploiements de RDS client et serveur pour faciliter les migrations on-premise vers Windows Virtual Desktop.
Le mode multi-sessions est clairement la fonction phare Windows Virtual Desktop. Elle fournit des sessions de bureau à distance avec plusieurs utilisateurs distants connectés sur une VM ou sur Windows Server. Pour mémoire, cette fonction a pris la succession de RemoteApp que Microsoft a arrêté en 2016.
Autre atout de Windows Virtual Desktop, l’extension des mises à jour de sécurité pour Windows 7. Le support est étendu pour 3 ans (janvier 2023) pour les clients utilisant des instances sous Windows 7. Microsoft veut laisser un peu plus de temps pour la migration vers Windows 10 et séduire les entreprises pour adopter Windows Virtual Desktop.