WebForce 3, un réseau d’écoles proposant des formations intensives aux métiers du développement informatique vient de boucler un tour de table de 1,2 M€ auprès du fonds Impact Partenaires ainsi que d’investisseurs publics et privés. Avec cet apport financier, le groupe entend accélérer son développement à l’échelle nationale avec un total de 25 écoles fin 2016, réparties sur l’ensemble du territoire. Au cours des 18 prochains mois, WebForce 3 s’est également fixé pour objectif de former 1 500 développeurs. En parallèle, des centaines d’emplois directs seront créés pour assurer la formation des étudiants et la direction de ces nouveaux centres. « Nous recrutons sans cesse des formateurs expérimentés, et nous recherchons des entrepreneurs ayant une bonne connaissance du tissu local, prêts à assurer la direction de nos écoles dans chaque région où nous nous installons », a précisé Alain Assouline, président de Webforce3, dans un communiqué.
150 000 € de subventions allouées par la Ville de Paris
Les premières ouvertures d’écoles effectuées au mois de mai se situent à Lille, ainsi qu’au Perray-en-Yvelines. En septembre d’autres établissements verront le jour à Marseille, Nimes, Montpellier, Auxerre, Autun, et Dieppe. Avant la fin de l’année, l’école sera également présente à Toulouse, Lyon, Dijon, Brest, Nantes, Rennes, Bastia, et Strasbourg. En avril dernier, le réseau a perçu des subventions pour opérer cette injection dans son capital, avec 150 000 euros investis dans le cadre du programme Paris Code lancé sous l’égide de la Maire de Paris, Anne Hidalgo, pour former 3 000 à 4 000 développeurs par an d’ici 2020.
Pour proposer une solution alternative à tous les décrocheurs d’après Bac, Webforce3, créée en 2014 par Alain Assouline, président de la web agency Les Argonautes, propose des sessions d’apprentissage de 3 mois (490 heures) au métier de développeur web et mobile. La formation s’adresse prioritairement aux jeunes bacheliers ou aux professionnels en reconversion, mais également à toutes les personnes motivées et intéressées par les métiers techniques du numérique. La formule semble payante, le taux de retour à l’activité étant déjà supérieur à 80 %, selon l’établissement.