Face aux besoins urgents en cyber spécialistes dans un secteur où il manquerait dans l'hexagone prés de 15 000 talents, l’éditeur français Wallix a fait de ce sujet son cheval de bataille en créant un programme de formation dédié aux jeunes. Baptisé We Edu, ce dispositif destiné aux étudiants d’établissements d’enseignement supérieur porte sur l’apprentissage de la gestion des accès à privilèges ou PAM (pour Privileged Access Management). Concrètement, l'éditeur va mettre à disposition des écoles et universités partenaires sa suite logicielle Pam4all. L’utilisation de cette dernière dans le cadre de cours et de travaux pratiques permettra aux étudiants d'acquérir des connaissances techniques en plus du savoir théorique en matière de sécurisation des accès. A la clé, la possibilité de décrocher une certification a l’issue du parcours.
Pour concrétiser son ambition, Wallix signe son 1er partenariat We Edu avec l'Esiea, une école française spécialisée en sciences de l’informatique et du numérique. Dans ce cadre, l’éditeur a participé à la construction du programme pédagogique des cursus Bachelor et Master en cybersécurité proposé par l’organisme de formation. « Dans la continuité de notre métier d'éditeur de solutions pour la protection des systèmes d'information et des données des organisations, il est naturel pour nous de participer à l’effort d’éducation de l’ensemble des personnes qui vont manipuler, concevoir ou utiliser des outils numériques demain. C’est la raison qui nous a poussé à lancer un programme pour les étudiants », a commenté Jean-Noel de Galzain, PDG et fondateur de Wallix dans un communiqué.
La formation cyber, fer de lance de France 2030
De son côté, l’Esiea par la voix de Jean-Marc Loeser, directeur du développement, précise avoir participé à la conception des programmes pédagogiques du parcours We Edu ainsi qu’à l’insertion professionnelle des apprenants à travers des stages ou de l’alternance. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale d'accélération pour la cybersécurité de France 2030. Pour cela, cinq axes vont contribuer au développement de l’industrie de la cybersécurité dont la formation de jeunes et de professionnels pour faire face à la tension qui caractérise ce secteur.