Au terme du premier trimestre 2011, la France compte encore 40,2 millions d'abonnements à un service de téléphonie fixe (-1,1% sur un an). Si le dégroupage total connaît un fort développement (8,2 millions de lignes), le dégroupage partiel ne cesse de baisser. Le trafic de téléphonie a atteint un volume total de 56,8 milliards de minutes (dont 30,2 milliards pour le fixe et 26,6 milliards pour le mobile), soit une faible progression de 0,8% sur un an. De janvier à mars, quelques 33,7 milliards de SMS ont été émis, soit 11,4 milliards de messages de plus qu'au cours du premier trimestre 2010.

Une tendance se confirme : le volume de trafic sur IP bondit de 69% sur un an et la proportion de minutes émises en IP vers les mobiles atteint désormais les 40%, bien aidé en cela par les nouvelles offres incluant les appels illimités vers les téléphones portables. Ce trafic de voix sur IP représente désormais 81% de l'ensemble des minutes des communications internationales et 63% des minutes des communications nationales vers les postes fixes.

Le très haut débit en phase de décollage


Le nombre de clients sur les réseaux mobiles (nombre de cartes SIM en service) s'élève à 65,5 millions (+6,4% en un an). Si le revenu provenant des communications téléphoniques est en constante baisse, l'ARCEP note que celui des SMS et de l'accès à l'Internet mobile ne cesse de progresser.

En ce qui concerne les abonnements à Internet, le nombre d'accès au haut et au très haut débit (ADSL, câble, fibre...) atteint le score de 21,8 millions en mars (+7,6% en un an). Les accès DSL (20,3 millions) représentent 95% du marché à haut débit et près de six accès sur dix (11,4 millions) sont couplés avec un service de diffusion de télévision par DSL. De son côté, le nombre d'accès au très haut débit décolle pour atteindre les 516.000 abonnements en mars (+53,1% sur un an).