Les ventes de tablettes médias dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) ont représenté en 2010 un tiers des volumes écoulés dans le monde. D'après les derniers chiffres livrés par IDC, elles ont atteint l'an dernier 6 millions d'unités dans la région grâce au succès sans précédent de l'iPad d'Apple. Avec 5 millions d'unités vendues, ce best seller totalise à lui seul 80% de parts de marché en EMEA. IDC prévoit d'ailleurs qu'Apple conservera sa place de numéro un en 2011, aidé par le lancement de l'iPad 2 dont les caractéristiques techniques tiendront encore ses concurrents à distance.
Pas de menace sur la domination d'Apple en 2011
La firme de Cupertino n'aura toutefois plus les coudées aussi franches que par le passé. En effet, si nombre de fabricants ont vite emboîté le pas d'Apple pour lancer leurs produits, certains d'entre eux ont préféré attendre la sortie de la version 3.0 d'Android (Honeycomb) avant de venir s'y frotter. De fait, Samsung faisait jusqu'ici figure de seul concurrent sérieux d'Apple, même si Archos, Viewsonic ou encore Elonex étaient aussi déjà présents. Avec l'arrivée d'Android 3.0, IDC s'attend à ce que des constructeurs de PC traditionnels tels qu'Acer ou Asus se lancent également dans la bataille et que Samsung améliore ses positions avec la lancement de la Galaxy Tab 2 (écran 10 pouces). HP et RIM devraient également entrer rapidement sur le marché des tablettes médias avec leurs systèmes d'exploitation respectifs Web OS et BlackBerry OS.
Résultat de l'accroissement de la concurrence, le prix de vente moyen des tablettes devrait significativement baisser à l'avenir. Cette compétition se jouera entre fabricants d'une part, mais également entre canaux de distribution. La grande distribution qui fut à l'origine de la majorité des ventes de tablettes en 2010 va en effet devoir entrer en compétition avec les revendeurs en téléphonie mobile dans les trimestres qui viennent. Le retard de ces derniers s'explique en bonne partie par la prudence des opérateurs. Ayant fait l'expérience de l'avènement des smartphones, Orange, SFR, Bouygues telecoms et leurs homologues en EMEA ont soigneusement étudié le business model à mettre en place sur le segment des tablettes médias pour capter des revenus issus des services d'accès mobile.
La pénétration des tablettes en entreprises profiterait à Windows
Ce nouveaux paysage qui se dessine devrait permettre au marché des tablettes médias d'atteindre 22 millions d'unités en EMEA d'ici la fin de l'année 2011, selon IDC. D'autant que les tablettes médias suscitent l'intérêt des entreprises qui ne devraient toutefois pas supplanter les particuliers dans leur rôle de principaux acquéreurs de ces produits. Certaines d'entre elles y voient un outil particulièrement bien adapté à leurs forces de ventes ou à des usages spécifiques. L'intérêt des organisations est une aubaine pour Windows puisque les produits devront être compatibles avec l'OS de Microsoft largement dominant dans le monde professionnel. Ce qui explique que certains fabricants développent des tablettes fonctionnant sous cette plate-forme. Pour parvenir à conquérir le monde professionnel, les fabricants devront bien répondre aux besoins des entreprises, tant en terme de matériel et d'OS que de mise à disposition d'applications adaptées. Le coût du support et de la gestion des tablettes constituera aussi un facteur clés de succès. En dépit des incertitudes sur la direction que vont prendre les entreprises, IDC prévoit déjà que les livraisons de tablettes en EMEA s'élèveront à 60 millions d'unités en 2015.
Pas de menace sur la domination d'Apple en 2011
La firme de Cupertino n'aura toutefois plus les coudées aussi franches que par le passé. En effet, si nombre de fabricants ont vite emboîté le pas d'Apple pour lancer leurs produits, certains d'entre eux ont préféré attendre la sortie de la version 3.0 d'Android (Honeycomb) avant de venir s'y frotter. De fait, Samsung faisait jusqu'ici figure de seul concurrent sérieux d'Apple, même si Archos, Viewsonic ou encore Elonex étaient aussi déjà présents. Avec l'arrivée d'Android 3.0, IDC s'attend à ce que des constructeurs de PC traditionnels tels qu'Acer ou Asus se lancent également dans la bataille et que Samsung améliore ses positions avec la lancement de la Galaxy Tab 2 (écran 10 pouces). HP et RIM devraient également entrer rapidement sur le marché des tablettes médias avec leurs systèmes d'exploitation respectifs Web OS et BlackBerry OS.
Résultat de l'accroissement de la concurrence, le prix de vente moyen des tablettes devrait significativement baisser à l'avenir. Cette compétition se jouera entre fabricants d'une part, mais également entre canaux de distribution. La grande distribution qui fut à l'origine de la majorité des ventes de tablettes en 2010 va en effet devoir entrer en compétition avec les revendeurs en téléphonie mobile dans les trimestres qui viennent. Le retard de ces derniers s'explique en bonne partie par la prudence des opérateurs. Ayant fait l'expérience de l'avènement des smartphones, Orange, SFR, Bouygues telecoms et leurs homologues en EMEA ont soigneusement étudié le business model à mettre en place sur le segment des tablettes médias pour capter des revenus issus des services d'accès mobile.
La pénétration des tablettes en entreprises profiterait à Windows
Ce nouveaux paysage qui se dessine devrait permettre au marché des tablettes médias d'atteindre 22 millions d'unités en EMEA d'ici la fin de l'année 2011, selon IDC. D'autant que les tablettes médias suscitent l'intérêt des entreprises qui ne devraient toutefois pas supplanter les particuliers dans leur rôle de principaux acquéreurs de ces produits. Certaines d'entre elles y voient un outil particulièrement bien adapté à leurs forces de ventes ou à des usages spécifiques. L'intérêt des organisations est une aubaine pour Windows puisque les produits devront être compatibles avec l'OS de Microsoft largement dominant dans le monde professionnel. Ce qui explique que certains fabricants développent des tablettes fonctionnant sous cette plate-forme. Pour parvenir à conquérir le monde professionnel, les fabricants devront bien répondre aux besoins des entreprises, tant en terme de matériel et d'OS que de mise à disposition d'applications adaptées. Le coût du support et de la gestion des tablettes constituera aussi un facteur clés de succès. En dépit des incertitudes sur la direction que vont prendre les entreprises, IDC prévoit déjà que les livraisons de tablettes en EMEA s'élèveront à 60 millions d'unités en 2015.