Selon IDC, les ventes de serveurs dans la zone EMEA au troisième trimestre 2010 ont atteint 3,1 Md$, réalisant ainsi une progression de 6,4% à période comparée de 2009. L'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient ont représenté, de fait, 26% du marché mondial en valeur sur cette période. En volume, la progression des ventes sur ces territoires s'élève à 10,2% pour 550 000 unités. Le cabinet d'études précise toutefois que ces résultats doivent être considérés au regard d'un troisième trimestre 2009 très difficile pour l'industrie l'an dernier. « Le chiffre d'affaires du secteur restent encore très éloigné du pic des 5,4 Md$ qu'il avait atteint au quatrième trimestre 2007 », note IDC.
Dominant largement le marché, les serveurs x86 se sont écoulés à 533 000 unités pour un chiffre d'affaires de 2,2 Md$ lors du troisième trimestre de cette année. Les croissances de leurs ventes en valeur et en volume se sont ainsi respectivement établies à 11 et 26,5%. Le fait que la progression des revenus soit plus de deux fois supérieure à celle des volumes indique bien que les serveurs x86 ont évité de tomber dans la catégorie des commodités (marchandises sans grande valeur) comme ce fut la tendance lors des trimestres précédents. La hausse de leur prix de vente moyen est en effet un signe que les entreprises placent de plus en plus leurs applications critiques sur ces machines, au détriment des serveurs Unix. En conséquence, les systèmes non x86 ont continué de voir leurs revenus reculer au troisième trimestre 2010 (-22,5%) et atteindre 939,3 M$ pour 10 000 unités vendues (-17,5%). C'est la première fois depuis 1996, date à laquelle IDC a commencé à comptabiliser les ventes de serveurs, que le segment des systèmes non x86 passe sous la barre du milliard de dollars de revenus.
Le segment des serveurs lames surperforme le reste du marché
Analysé sous l'angle des facteurs de forme, les résultats des ventes de serveurs en EMEA montrent une superformance de la catégorie des serveurs lames (+22% à 63 M$) comparées au reste du marché. Paradoxalement, cette croissance est due à la forte hausse des ventes des blades non X86 dans le sillage des hausses à deux chiffres obtenues principalement par IBM et HP sur les segments des serveurs RISC et EPIC. Pour le quatrième trimestre 2010, IDC reste d'ailleurs confiant dans le fort potentiel de croissance des serveurs lames non X86.
Premier fabricant de serveurs dans le monde, HP l'est aussi en EMEA pour le 11ème trimestre consécutif. Il dispose d'une part de marché en valeur de 43,7% en hausse de trois points par rapport au troisième trimestre 2009. IBM perd quant à lui du terrain, touché par des ventes en recul de 2,6% qui ramènent sa part de marché en valeur à 28% (-2 points). Dell conforte de son côté sa troisième position en captant 11,5% des revenus du secteur grâce à un chiffre d'affaires en hausse de 29,7%. Le plus gros flop revient à Oracle et la gamme de serveurs issues de Sun. Le renouvellement et le repositionnement ne sont intervenus qu'en début de semaine. Le géant de Redwood a vu ses ventes décroître de 21%. Il se trouve à la quatrième place, devant Fujitsu, du Top 5 des fabricants de serveurs par revenus d'IDC avec une part de marche de 6,1%.
Dominant largement le marché, les serveurs x86 se sont écoulés à 533 000 unités pour un chiffre d'affaires de 2,2 Md$ lors du troisième trimestre de cette année. Les croissances de leurs ventes en valeur et en volume se sont ainsi respectivement établies à 11 et 26,5%. Le fait que la progression des revenus soit plus de deux fois supérieure à celle des volumes indique bien que les serveurs x86 ont évité de tomber dans la catégorie des commodités (marchandises sans grande valeur) comme ce fut la tendance lors des trimestres précédents. La hausse de leur prix de vente moyen est en effet un signe que les entreprises placent de plus en plus leurs applications critiques sur ces machines, au détriment des serveurs Unix. En conséquence, les systèmes non x86 ont continué de voir leurs revenus reculer au troisième trimestre 2010 (-22,5%) et atteindre 939,3 M$ pour 10 000 unités vendues (-17,5%). C'est la première fois depuis 1996, date à laquelle IDC a commencé à comptabiliser les ventes de serveurs, que le segment des systèmes non x86 passe sous la barre du milliard de dollars de revenus.
Le segment des serveurs lames surperforme le reste du marché
Analysé sous l'angle des facteurs de forme, les résultats des ventes de serveurs en EMEA montrent une superformance de la catégorie des serveurs lames (+22% à 63 M$) comparées au reste du marché. Paradoxalement, cette croissance est due à la forte hausse des ventes des blades non X86 dans le sillage des hausses à deux chiffres obtenues principalement par IBM et HP sur les segments des serveurs RISC et EPIC. Pour le quatrième trimestre 2010, IDC reste d'ailleurs confiant dans le fort potentiel de croissance des serveurs lames non X86.
Premier fabricant de serveurs dans le monde, HP l'est aussi en EMEA pour le 11ème trimestre consécutif. Il dispose d'une part de marché en valeur de 43,7% en hausse de trois points par rapport au troisième trimestre 2009. IBM perd quant à lui du terrain, touché par des ventes en recul de 2,6% qui ramènent sa part de marché en valeur à 28% (-2 points). Dell conforte de son côté sa troisième position en captant 11,5% des revenus du secteur grâce à un chiffre d'affaires en hausse de 29,7%. Le plus gros flop revient à Oracle et la gamme de serveurs issues de Sun. Le renouvellement et le repositionnement ne sont intervenus qu'en début de semaine. Le géant de Redwood a vu ses ventes décroître de 21%. Il se trouve à la quatrième place, devant Fujitsu, du Top 5 des fabricants de serveurs par revenus d'IDC avec une part de marche de 6,1%.