Le cabinet note en effet que les métiers autour du big data se précisent et qu'au delà de l'analyse de la donnée, des compétences sur les outils de traitement et de visualisation sont devenues incontournables même si ces compétences sont souvent externalisées. C'est le cas des développeurs Hadoop qui peuvent percevoir de 38 a 42 K€ s'ils sont débutants et plus de  60 K€ s'ils sont expérimentés. De même, analyser et visualiser d'énormes quantités de données nécessite une demande en spécialistes d'outils de visualisation (de 36 à 38 K€ pour un junior, et de 42 à 50 K€ pour un confirmé).
Une forte demande en développeurs d'apps mobiles natives
Les autres professions en vogue, selon Urban Linker, sont les développeurs d'applications mobiles, a fortiori les profils séniors, qui ont très largement augmenté leur rémunération moyenne. Ainsi, le salaire d'un développeur d'applications mobiles hybrides ayant entre 4 à 6 ans d'expérience se situe entre 45 et 50 K€. Mais ce sont les spécialistes des applications mobiles natives, surtout les architectes possédant 6 ans d'expérience ou plus qui sont les mieux lotis, avec 60 à 80 K€ de salaire annuel soit une augmentation de 17,8%. Pour Urban Linker, la tendance observée ces dernières années se renforce, le développement d'applications multi-supports (tablettes et smartphones) constitue un véritable enjeu et les entreprises sont en quête de ce type de spécialistes.
Les intégrateurs en perte de vitesse
Reste que tous les développeurs ne sont pas logés à la même enseigne. C'est le cas des compétences en PHP qui ont vu leur niveau de rémunération stagner entre 2013 et 2014 (salaire moyen de 38 K€, tous niveaux d'expérience confondus, sans maîtrise de framework) en raison de la standardisation de cette technologie. Seuls les profils les plus experts et maitrisant un framework MVC, Symfony2 notamment, ont vu leurs salaires augmenter en raison d'une relative difficulté pour les entreprises à trouver ces candidats. Mais les grands perdants de cette étude sont les intégrateurs (sans développement frontend), dont les salaires ont considérablement chuté par rapport à l'année précédente (de 18% dans certains cas) du fait de de l'évolution de la demande favorisant les profils plus complets qui allient intégration et développement.