Pour sa rentrée 2021/2022, l’université de technologie de Compiègne (UTC), compte intégrer 961 étudiants, dont 537 dans diverses spécialités et 400 en tronc commun tronc commun. À ceux-là s'ajoutent les étudiants de masters, de licence professionnelle et les doctorants, soit en tout plus d'un millier de nouveaux entrant en septembre. Au total, l'établissement assurera la formation de plus de 4000 élèves ingénieurs(toutes formations confondues). L’établissement a également renouvelé sa direction générale et renforcé son offre de formations. Prenant la succession de Philippe Courtier, Christophe Guy assure désormais les fonctions de directeur de l’UTC. Il a démarré sa carrière de professeur à l'École Polytechnique de Montréal où il termine comme directeur général, avant de rejoindre Concordia, une université canadienne au titre de vice-président de la recherche. Christophe Guy est également investi dans la structuration du portage et de la création d'entreprises (start-ups / spin-offs) d’étudiants-chercheurs par le biais d’un centre d'entrepreneuriat commun.
Parmi les autres évolutions apportées à l'école cette année, on peut souligner l’accueil, post-bac, des premiers étudiants qui ont vécu la réforme des lycées dans sa totalité (avec notamment la mise en place des choix de spécialité en première et en terminale). En ce sens, le tronc commun de l’UTC a été modifié pour s’adapter à l’arrivée de ces publics. Ainsi, quel que soit le niveau de départ, en deux ans de tronc commun, tout étudiant peut passer en branche comme les autres, avec des acquis suffisamment solides pour suivre sa formation d’ingénieur dans de bonnes conditions
L'apprentissage pour renforcer l'insertion
Pour cette rentrée 2021, l’UTC a décidé d’accentuer son action en faveur de la formation par apprentissage avec le doublement des effectifs en ingénierie mécanique et génie informatique. Malgré le contexte sanitaire et social particulièrement difficile sur l'année 2020-2021, la totalité des apprentis ont obtenu leurs diplômes. De plus un master en Ingénierie de la santé (IDS), a ouvert son M2 à l’apprentissage depuis cette rentrée et compte déjà 7 contrats signés. En suivant ce cursus, les apprentis travaillent sur des problématiques liées au déploiement et à l’exploitation des services et des systèmes technologiques au sein des entreprises et des administrations.
L’UTC a également décidé d’intégrer des cursus courts a son offre de formations continues. Celle-ci s'étoffe avec l'ajout d'une trentaine de sessions intensives (entre 1 et 5 jours) dans divers domaines, dont l’innovation, l’informatique et sécurité des SI. De plus, l’ouverture à l’internationale a été étendue suite au démarrage d’un master commun avec l’Utseus (Université de technologie sino-européenne de l'université de Shanghai) qui a recruté sa première promotion en 2021, Plusieurs étudiants français y étudient la mécatronique et devront s’engager dans une mobilité en Chine dès septembre 2022.
Des contenus en anglais pour les non francophones
A cela s’ajoute la tenue de cours en anglais en fin de parcours d’ingénieur visent à attirer davantage de profils étrangers non francophones pour un semestre d’échange. Dans ce but, un accompagnement sur mesure des enseignants a été mis en place tout au long de l'année universitaire 2021/2022. L’offre devrait être pleinement opérationnelle à la rentrée 2022/23. Enfin, pour la troisième année, l'UTC a accueilli 2 leçons inaugurales, dont l’une porte sur rôle de la représentation des connaissances appliqué à l’intelligence artificielle.