Selon l'étude, plusieurs raisons expliquent pourquoi les entreprises de pointe cherchent à se décharger d'une partie de leurs actifs. Par exemple, une entreprise qui s'est aventurée dans des marchés contigus voudra peut-être revenir à des marchés plus stratégiques. Les entreprises de haute technologie pourraient aussi vendre certains actifs afin de financer des projets plus essentiels. Le rapport précise aussi que, dans certains cas, la cession peut s'avérer « obligatoire ». Par exemple, « quand des organismes directeurs (comme le ministère de la Justice américain) valident des acquisitions importantes à la condition de se départir de certains actifs après rachat ».
Croissance inorganique à réévaluer
Mais plus généralement, la raison pour laquelle il faut s'attendre à une légère hausse des cessions résulte de la consolidation à long terme observée dans l'industrie technologique au cours de la dernière décennie : « Cette période de croissance et d'expansion inorganique a masqué la nécessité d'une réévaluation systématique des produits et services acquis par les entreprises ». Selon le rapport de PwC, « d'autres évolutions profondes de l'industrie de pointe, comme le passage à des services informatiques basés sur le cloud et la consumérisation de l'IT, sont des facteurs qui peuvent expliquer cette vague de cessions à venir ».
Le coût peu élevé du crédit devrait également servir de déclencheur : « Les sociétés de capital-investissement orientées technologies sont en mesure d'acheter des candidats au désinvestissement aussi longtemps que les attentes de valorisation des vendeurs potentiels n'entravent pas le rendement attendu ». Si les prévisions du rapport se confirment, il faut s'attendre à des répercussions sur les entreprises IT : le fait que les produits qu'elles utilisent changent de mains peut créer une incertitude sur les feuilles de route, les prix, les contrats et autres.