Dans un rapport du 15 août, la Securities and Exchange Commission (SEC) de Washington a tranché en faveur de DXC Technology dans le cadre d'une erreur comptable avec le groupe dont elle est issue, HPE. « Un groupe spécial d'arbitrage a accordé à DXC Technology Company 666 millions de dollars, soit 631,8 millions de dollars en dommages-intérêts et 34,3 millions de dollars en intérêts avant attribution plus des intérêts après attribution au taux annuel composé de 3 % par trimestre jusqu'au paiement », a indiqué l'autorité américaine dans son rapport.
Ce litige remonte à la création de la SSII en 2017. La fusion de l'unité HPE Enterprise Services avec CSC (Computer Sciences Corp) a donné naissance à DXC Technology. Dans un rapport financier de septembre 2017, l'ESN notait un passif de contrats de location-financement de 977 M$ alors que HPE avait indiqué une limite de 250 M$ dans l'accord de séparation. Les contrats longue durée de la branche Entreprise Services auraient été classés en contrats simples. Conduisant DXC a signalé ce problème à la SEC qui lui a donc donné raison.
Ces fonds arrivent à point nommé pour la SSII. Elle a récemment publié les résultats de son premier trimestre fiscal 2020. Et ils ne sont pas très reluisants. Le chiffre d'affaires est en baisse de 7,4% comparé à 2019, à 4,89 M$. Les bénéfices nets chutent aussi fortement, passant de 266 M€ au premier trimestre de l'année fiscale 2019 à 168 M$ un an plus tard.