La démonstration concerne deux modélisations en 3D. La première est une représentation du Cervin, montagne des Alpes, haute de 25 nanomètres et la seconde affiche la carte du monde en relief mesurant 22 micromètres sur 11, avec une échelle de 8 nanomètres pour 305 mètres. Pour mettre en perspective ces mesures, environ 1 000 de ces cartes peuvent tenir sur un grain de riz.
La technique utilisée par les laboratoires d'IBM est une aiguille de silicium disposant d'un diamètre de 100 nanomètres à sa base et de quelques nanomètres sur la partie la plus effilée. Cette aiguille est ensuite attachée à un élément flexible qui scanne la surface de la structure avec une précision de 1 nanomètre. Avec une combinaison de chaleur et de force, l'aiguille creuse le substrat pour créer les modèles, comme une fraiseuse ou un tour à bois.
Aujourd'hui, cette technologie permet de graver en 15 nanomètres, mais Big Blue assure pouvoir descendre encore en dessous. Elle représente un moyen de remplacer le mode de gravure actuelle dit de lithographie par faisceau d'électrons et de réaliser des économies de 80 à 90%.
Un procédé original de gravure des nanostructures
Les chercheurs d'IBM à Zurich ont réalisé une structure mesurant 15 nanomètres pour démontrer le moyen le plus simple et efficace pour créer des nanostructures que l'on retrouve dans les semiconducteurs et d'autres composants.