Le Los Angeles Time rapporte que la police fédérale a de nouveau saisi les tribunaux dans la ville des anges pour obliger Paytsar Bkhchadzhyan, la petite amie d’un membre présumé d’un gang arménien, à déverrouiller son iPhone avec son empreinte digitale. Le dit iPhone avait été saisi lors d’une perquisition dans une maison de Glendale, près de Pasadena dans le comté de Los Angeles.
Il est encore peu courant qu’un procureur demande à une personne de fournir une empreinte digitale pour déverrouiller un PC portable ou un smartphone, mais les experts s’attendent à ce que de tels cas deviennent plus fréquents. En France, l’article 55-1 du code de procédure pénale oblige les suspects à fournir si nécessaire leurs empreintes digitales ou leur photographie pour accéder à des fichiers saisis par la police. En cas de refus, la peine encourue est d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. Un autre article du code pénal vient également assister les forces de police et de gendarmerie. Il s’agit du 434-15-2 : « Est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende le fait, pour quiconque ayant connaissance de la convention secrète de déchiffrement d'un moyen de cryptologie susceptible d'avoir été utilisé pour préparer, faciliter ou commettre un crime ou un délit, de refuser de remettre ladite convention aux autorités judiciaires ».