Aussi talentueuses qu'elles soient, les start-ups de la French Tech doivent affronter un contexte de compétition mondiale où les jeunes pousses innovantes ne manquent pas. Dans la course à l’internationalisation de son écosystème, la French Tech dégaine maintenant le « French Tech Visa ». Après son programme French Tech Ticket destiné à « inciter les entrepreneurs étrangers à venir créer leur start-up en France », le mouvement d’entreprises technologiques soutenu par l’Etat depuis fin 2013 voudrait étendre plus largement son rayonnement en accueillant non seulement des créateurs de start-ups et leurs équipes, mais aussi d’autres profils intéressés par un recrutement en France, ainsi que des investisseurs en capital risque susceptibles d’apporter des fonds à de jeunes pousses françaises.
L’initiative va s’appuyer sur le passeport-talent qui a été mis en place à la fin de l’automne 2016 pour encadrer l’immigration professionnelle. Il prévoit de délivrer une carte de séjour d’une durée maximale de 4 ans, pour la personne concernée et, le cas échéant pour sa famille. Une dizaine de catégories de profils sont concernés par cette disposition, ainsi que l’indique le site du ministère de l’Intérieur : les jeunes diplômés qualifiés salariés ou salariés d’une jeune entreprise innovante, les travailleurs hautement qualifiés (carte bleue européenne), les salariés en mission, les chercheurs, les créateurs d’entreprise, les porteurs d’un projet économique innovant, les investisseurs économiques et les mandataires sociaux. Ce titre de séjour peut également être accordé, notamment, à des scientifiques ayant une renommée nationale ou internationale.
Le programme French Tech Visa devrait être lancé au printemps 2017.