Le réseau social américain Facebook a pour la première fois activé son « Safety Check » aux Etats-Unis suite à la fusillade survenue dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 juin dans une boîte de nuit d’Orlando (Floride) qui a fait au moins 50 morts et 53 blessés. Lancé en 2014, ce dispositif, baptisé Contrôle d'absence de danger en français, permet de faire savoir à ses proches que l'on est sain et sauf, en cas de drame.
Lorsque les internautes reçoivent un message de Facebook leurs demandant s'ils sont en sécurité, il leur suffit de cliquer sur « Je suis en sécurité » pour signaler être sain et sauf en cas de catastrophe. La page Safety Check permet aussi de rechercher un ami à l’aide de son nom ou d’autres informations sur son profil pour savoir s'il est bien en sécurité. Lorsqu’une personne a été signalée comme étant en sécurité, Facebook le fait savoir à ses amis par le biais du fil d’actualité et de notifications.
Des améliorations en cours
Au cours des derniers mois, Facebook a indiqué travailler sur son Safety Check pour le rendre plus simple à utiliser et davantage réactif. La compagnie fondée par Mark Zuckerberg étudie les moyens de le généraliser à toutes les crises et de le déployer plus rapidement. D’ores et déjà, les équipes du réseau communautaire qui seront basées dans le fuseau horaire de la catastrophe le mettront en service, sans avoir besoin de l'aide de développeurs. Entre janvier et mai 2016, la fonction Safety Check a été activée 17 fois contre 11 au cours des deux années précédentes. Les catastrophes récentes pour lesquelles l'outil a été mis en service ont concerné des tremblements de terre en Equateur, les incendies d’Alberta, au Canada, un cyclone au Bangladesh et des inondations et des glissements de terrain au Sri Lanka. Facebook a décidé d’utiliser son Safety Check dans le cadre des attaques terroristes du 13 novembre 2015 à Paris.