IBM a publié un chiffre d'affaires en recul de 5% sur son premier trimestre à 23,4 milliards de dollars. Sur la période close le 31 mars 2013, le bénéfice net est ressorti à 3 milliards de dollars, en baisse de 1% par rapport au  1ertrimestre 2012. « Malgré un bon départ et une demande satisfaisante de la part de nos clients, nous n'avons pas pu réaliser un certain nombre de contrats sur nos logiciels et mainframes qui ont été reportés au deuxième trimestre », a déclaré Ginni Rometty, PDG de l'entreprise, dans un communiqué.
En dépit de la stagnation des revenus sur l'ensemble des secteurs du groupe, la dirigeante a souligné que la non concrétisation de plusieurs millions de dollars de contrats était responsable de la performance financière morose de l'entreprise.
«Nous avons cru jusqu'à la fin que ces accords seraient conclus », a déclaré Mark Loughridge, directeur financer et vice-président senior d'IBM, lors d'un webcast avec des investisseurs. Il a estimé que la compagnie avait été dans l'incapacité d'enregistrer 400 millions de dollars de transactions avant le 31 mars. Mais il reste confiant sur la signature de ces accords. «Le report de ces contrats nous permettra de démarrer fortement au cours du prochain trimestre », a-t-il assuré.
-17% dans la division Technologies et Services
Malgré la chute de ses revenus, la firme d'Armonk a réussi à augmenter son bénéfice par action à 2,70 $ sur le trimestre, en hausse de 3% par rapport à l'année passée. De plus, Mark Loughridge a réaffirmé que IBM maintiendrait le cap pour  tenir ses engagements et gagner au moins 16,70 $ par action sur  l'exercice complet. L'activité matérielle de Big Blue a  particulièrement souffert au cours du 1er trimestre 2013. Sur la période, les revenus issus de la division Systèmes  et Technologies ont diminué de 17%, à 3,1 milliards de dollars. « Ce n'était pas un trimestre où nous pourrons compter sur les systèmes et la technologie», a souligné le directeur financier.
Par secteur, ce sont les activité logicielles qui s'en tirent le mieux (malgré l'absence de signature d'un certain nombre de contrats cruciaux), avec des revenus stables à 5,6 milliards de dollars. A l'opposé, les services ont accusé une baisse de leurs revenus. Egalement en repli, le chiffre d'affaires généré par le secteur mondial des services technologiques (- 4%) à 9,6 milliards de dollars, et celui provenant des services aux entreprises (-3%, soit 4,5 milliards de dollars).
Les services cloud bondissent
Par zones géographiques, IBM a vu ses ventes baisser de 4%, à 10 milliards de dollars en Amérique. Le chiffre d'affaires réalisé en Europe, Moyen-Orient et Afrique a diminué de façon équivalente à 7,3 milliards de dollars. En Asie-Pacifique, les recettes ont-elles aussi reculé de 7% à 5,7 milliards de dollars,  en dépit d'une baisse de 1% après ajustement pour fluctuations monétaires.
Reste que des initiatives variées ont aidé à soutenir l'entreprise. Les revenus tirés de la BI ont progressé de 7%, le chiffre d'affaires provenant de l'offre Smarter Planet a bondi de plus de 25%, tandis que celui généré par les services cloud a explosé avec une hausse de plus de 70%. IBM n'a toutefois pas communiqué de chiffres précis concernant chacun de ces domaines.