Econocom a réalisé un chiffre d'affaires de 450 M€ lors du premier trimestre 2014, en hausse de 20% à période comparée de l'année précédente. Cette croissance à faire pâlir d'envie bon nombre de ses concurrents, la SSDI la doit en totalité au rachat d'Osiatis dont il a finalisé l'acquisition en septembre 2013. Sans cette opération de croissance externe, les revenus dégagés par l'entreprise entre janvier et mars derniers seraient en recul de 3,5%.
Pour expliquer cette baisse d'activité à périmètre comparable, le groupe invoque le fait que ses équipes services ont concentré leurs efforts depuis la fin 2013 et au début 2014 sur l'intégration d'Osiatis et la mise en place d'une nouvelle organisation. Ajoutés à « une politique plus sélective dans le choix des affaires », ces travaux ont pesé sur le volume d'activité au premier trimestre.
Benelux : une baisse d'activité à relativiserÂ
Globalement, toutes les zones géographiques où opère le groupe (il est présent dans 20 pays) ont contribué positivement à l'atteinte de ses 450 M€ de revenus trimestriels. Seul le Benelux a fait exception avec un chiffre d'affaires en baisse de 32 M€. Un résultat à pondérer par le fait que la performance enregistrée par la SSDI dans cette région l'an dernier avait été exceptionnelle.
Pour l'ensemble de l'exercice 2014, Econocom continue de tabler sur un chiffre d'affaires supérieur à 2 Md€ ainsi qu'un résultat opérationnel courant de plus de 100 M€.
Trimestriels Econocom 2014 : En retrait de 3,5% sans Osiatis
Sans l'acquisition d'Osiatis, les revenus de la SSDI seraient en baisse de 3,5%. Pour l'ensemble de l'année, le groupe anticipe un chiffre d'affaires de plus de 2 Md€.