Au premier trimestre 2015, Dassault Systèmes a vu ses revenus s'apprécier de 30 % à 651,5 M€. Le dynamisme affiché confirme la poursuite de la croissance du groupe dont le chiffre d'affaires avait augmenté de 14% lors du dernier trimestre 2014. Ce qui l'amène à revoir ses objectifs financiers pour l'ensemble de 2015, afin de tenir compte d'effets de change positifs, après des résultats supérieurs à ses propres indications.
A taux de change constants, les revenus augmentent de 17 %, avec un chiffre d'affaires en hausse de 16 % pour la partie logiciels et de 27 % pour les services et autres. L'activité logiciels note une croissance de la maintenance, le groupe bénéficiant de taux de renouvellement importants de ses différents produits. Par zone géographique et à taux de change constants, le chiffre d'affaires IFRS est en hausse de 16 % en Europe, porté par une croissance solide dans les principaux pays et une nette amélioration de la performance en Europe du sud. En Asie, les facturations progressent de 17 % et de 18 % en Amériques.
Les flux de trésorerie opérationnels nets s'établissent à 265 millions d'euros au premier trimestre 2015, contre 182 millions d'euros au cours du même trimestre de l'exercice précédent. La trésorerie nette du groupe est de 1,15 milliard d'euros au 31 mars 2015, contre 825,5 millions d'euros un an plus tôt.
L'acquisition de Modelon
En marge de ses résultats trimestriels, l'éditeur a annoncé jeudi dernier l'acquisition de l'allemand Modelon, un spécialiste des systèmes mécatronique. Modelon s'est spécialisé dans les contenus pour la modélisation et la simulation des systèmes, deux domaines qui sont jugés stratégiques dans le cadre de la transformation de l'industrie des transports et de la mobilité par Dassault Systèmes.
A l'horizon 2030, les composants électroniques devraient en effet représenter 50% du coût de développement des véhicules automobiles, et d'ici à 2021, le nombre de véhicules électriques devrait atteindre 12 millions d'unités dans le monde. Le groupe s'est fixé l'objectif d'atteindre un chiffre d'affaires non-IFRS d'environ 665 à 675 millions d'euros, soit une hausse de 8 % à 10 % hors effets de change. Pour l'année, l'objectif de croissance du chiffre d'affaires non-IFRS est de 2,78 milliards d'euros.