Cela faisait longtemps que les résultats de BlackBerry n'avaient pas été salués par le marché. Le 28 novembre dernier, le fabricant canadien de smartphones a clos son troisième trimestre fiscal sur un chiffre d'affaires de 557 M$, en hausse de 14% à par rapport au trimestre précédent. C'est la première fois en plus de deux ans que l'entreprise enregistre une hausse séquentielle de ses facturations. Reste que comparés à la même période de l'exercice précédent, les revenus publiés accusent une baisse de 31%. En outre, BlackBerry continue d'afficher des pertes nettes (89 M$), même si celles-ci sont moins importantes qu'il y a un an (148 M$). Toutefois, hors éléments exceptionnels les pertes de l'entreprise ne sont plus que de 15 M$, soit 3 cents par action. Or, les analystes tablaient sur 14 cents de pertes nettes par action et 489 M$ de chiffre d'affaires.
Les revenus logiciels multipliés par deux comparés au T2
Au cours du troisième trimestre fiscal de BlackBerry, les facturations liées à la commercialisation de ses logiciels ont plus que doublé par rapport au trois mois précédents. Ils représentent ainsi 29% (162 M$) de ses revenus globaux. Une bonne nouvelle pour le fabricant qui compte beaucoup sur cette activité pour véritablement sortir la tête de l'eau. Les ventes de smartphones (40% de l'activité) ont également progressé pour atteindre 214 M$, soit 13 M$ de mieux qu'entre juin et août 2015. Ce chiffre d'affaires ne tient que peu compte du lancement du Priv, le premier smartphone sous Android du fabricant, réalisé en novembre. Cette mise sur le marché revêt une grande importance puisque John Chen, son CEO, a déclaré que le fabricant sortira du marché des smartphones si cette activité ne redevenait pas profitable en 2016. Pour le prochain CES, le groupe canadien prévoit par ailleurs de mettre l'accent sur l'Internet des objets.
Trimestriels BlackBerry 2015 : le chiffre d'affaires remonte
Le chiffre d'affaires de BlackBerry s'est apprécié de 14% entre le second et troisième trimestres de son exercice en cours. Une situation inédite depuis plus de deux ans et qui repose en bonne partie sur la croissance de son activité logicielle. L'entreprise canadienne continue toutefois de voir ses revenus reculer d'une année sur l'autre