Or la réduction réelle des coûts ne peut pas être envisagée sans une transformation associée des processus. La vision du cloud est sensiblement différente entre la DSI et les DG : les DSI sont motivés par la réduction des coûts à hauteur de 52% et à 34% par la facilité et la rapidité de déploiement ; les DG voient surtout une capacité à transformer les modèles économiques (24%) et la relation avec les clients (21%). Cette réduction des coûts est également facilitée par l'optimisation fiscale que l'on peut mettre en oeuvre grâce au cloud, notamment dans les entreprises du secteur financier.
Attention aux coûts cachés
Un tiers des entreprises juge que les coûts de déploiement du cloud ont réservé quelques mauvaises surprises, presqu'autant soulignant les difficultés d'intégration avec l'existant. A l'inverse, la conformité réglementaire et la sécurité n'inquiètent que peu. La sécurité n'est plus vue comme un frein au déploiement du cloud.
Pour 30% des entreprises, le risque de sécurité numéro un est celui de la perte ou de la corruption de données, et pour 21% le risque de violation de propriété intellectuelle.
Assez curieusement, les secteurs les plus préoccupés par la réglementation sont ceux du commerce et de la restauration (40%) suivi par les universités (25%) et seulement ensuite la finance (23%). Sur le plan géographiques, les entreprises des Etats-Unis sont plus nombreuses à se préoccuper du sujet (22%) que celles de la zone Asie-Pacifique (13%).
Le cloud poursuit malgré tout son déploiement en ayant atteint une certaine maturité. La gestion de processus informatiques (54% de taux d'adoption), la GRH (57%) et la gestion des communications (53%) sont les domaines où le cloud a pris une place majeure.