Le groupe de défense et de sécurité Thales semble être une cible de choix pour les cyberactivistes. Déjà inquiété en début d’année par l’équipe russophone derrière le ransomware Lockbit, l’entreprise française a indiqué prendre cette menace au sérieux avec un ultimatum fixé au 7 novembre prochain. Si en janvier dernier, le groupe français avait bien été obligé d’admettre que des données lui avaient été dérobées, il avait tenté de minimiser l’affaire en indiquant qu’il s’agissait de données non sensibles. Pour forcer la main à Thales, les cyberpirates de Lockbit avaient publié des documents sur le darknet.
Dans un avis sur le darknet, l’équipe de Lockbit 3.0 a simplement publié que « toutes les données disponibles seront publiées ». De son côté, Thales a expliqué à l’agence Reuters que le groupe de pirates informatiques LockBit 3.0 prétendait avoir volé certaines de ses données et menaçait de les publier. Une enquête interne a été ouverte et l’Anssi informé comme il se doit. Aucune rançon n’aurait été exigé pour le moment. Rendez-vous le 7 novembre donc pour vérifier les allégations de Lockbit 3.0.