- Zoom débarque sur Echo, Nest et Portal. Le spécialiste de la visioconférence a annoncé que, d’ici la fin de l’année, son service serait disponible sur Nest Hub Max de Google, Echo Show d’Amazon et Portal de Facebook. Ces trois terminaux sont des tablettes intégrant une enceinte, un assistant vocal maison et différents services. Il sera donc possible dans un proche avenir de lancer des sessions de visioconférence avec Zoom. Cette annonce est surprenante, car les acteurs comme Google et Facebook disposent de leur propre outil de visio : Meet ou Messenger. Le Portal de Facebook sera le premier à intégrer Zoom au mois de septembre. Le réseau social a également annoncé la disponibilité de BlueJeans, GoToMeeting et Webex sur son smart display.
- AWS embarque Toyota. La filiale cloud d’Amazon va développer une plateforme spécifique pour le constructeur automobile japonais. Elle lui permettra de mieux exploiter et monétiser les masses de données récoltées par ses véhicules via ses API et sur sa plateforme Mobility services. L’industriel veut ainsi améliorer la conception et la production de ses véhicules, mais aussi développer de nouveaux services comme des apps d'autopartage ou des assurances modulables en fonction des comportements des conducteurs.
- L’algorithme de Facebook menace pour la santé publique, selon Avaaz. L’organisation cybermilitante internationale a découvert que des réseaux diffusant des contenus de désinformation sur la santé ont généré sur Facebook près de 3,8 milliards de vues l'an dernier, dans 5 pays au moins. Le rapport publié par Avaaz montre que le pic de consultation de ces contenus s’est élevé en avril 2020 à 460 millions de vues sur le réseau social, au moment où la pandémie de coronavirus s’intensifiait dans le monde. « Nous avons identifié 42 pages Facebook comme point de départ de cette désinformation qui s’est répandue sur les sites web », explique l'organisation. Elle suggère aussi deux actions pour réduire la portée de cette surabondance d’information mélangeant le vrai et le faux. La première consisterait à fournir aux utilisateurs qui les ont vues des corrections vérifiées de façon indépendante. La deuxième nécessite de modifier l’algorithme de Facebook pour retrograder les contenus de désinformation et leurs acteurs dans les fils de news ce qui, selon Avaaz, pourrait diminuer leur portée de 80%.