-Une retraite dorée pour Pat Gelsinger. Dans un document envoyé à la SEC (Securities Exchange Commission) Intel a détaillé le package de départ à la « retraite » de son directeur général Pat Gelsinger. Selon Bloomberg, le conseil d’administration a laissé le choix au dirigeant soit de faire valoir ses droits à la retraite ou d’être démis de ses fonctions. Il a préféré la première option et recevra 18 mois de son salaire annuel de base de 1,25 M$ et 1,5 fois son bonus cible actuel de 3,4 M$, versés sur un an et demi. A ceci s’ajoute un paiement au prorata de 11/12 de son bonus de 2024, en fonction des performances de l’entreprise. Au total, Pat Gelsinger pourrait toucher entre 7 et 10,18 M$ en indemnité de départ. En sachant qu’il détient aussi un portefeuille de 640 000 actions d’Intel, représentant une valeur de 15 M$.
-La messagerie criminelle Matrix fermée. L’opération baptisée PassionFlower a été menée en France, aux Pays-Bas, en Italie, en Lituanie, en Espagne et en Allemagne, et a été coordonnée par Europol et Eurojust. Elle a permis de fermer Matrix, une plateforme de messagerie cryptée utilisée par les cybercriminels pour coordonner des activités illégales tout en échappant à la police. Le nom n’a cependant rien avoir avec le protocole de communication sécurisé et open source éponyme. La police a retrouvé la trace de Matrix après avoir récupéré le téléphone d'un tireur qui avait tenté d'assassiner le journaliste Peter R. de Vries en juillet 2021. Une équipe d'enquête composée des autorités néerlandaises et françaises a permis à la police de surveiller et d'intercepter 2,3 millions de messages en 33 langues différentes envoyés via les terminaux. L’histoire n’est pas sans rappeler l’affaire Encrochat où le C3N avait réussi à hacker ce système de communication pour les cybercriminels.
-Norauto cyberattaqué. L’enseigne d’entretien et de réparation de voitures a envoyé un message à certains de ses clients (ceux de l’activité location) pour les avertir que la société a été victime d’un acte de cyber-malveillance. En conséquence, des données personnelles ont été dérobées. Elles comprennent les noms, prénoms, adresses postales et e-mail, le numéro de téléphone et celui de la pièce d’identité présentée lors d’une location. Norauto précise que les mots de passe et les coordonnées bancaires ne sont pas concernées par la fuite de données. La Cnil a été notifiée et une plainte a été déposée. Une archive de 78 000 données de Norauto était en vente sur des forums, assure le hacker éthique Clément Domingo.