- Un moulin français piraté par erreur par Sandworm. Un dernier rapport de Mandiant (Google) indique que le 2 mars dernier, le cybergang russe Sandworm (aka APT 44) est parvenu à pirater une installation hydroélectrique française. Mais alors que l'attaque initiale revendiquait un piratage portant sur le barrage de Courlon-sur-Yonne en Bourgogne Franche Comté, il apparait que cela n'est pas du tout le cas. Selon les informations de notre confrère du Monde, les hackeurs russes ont en réalité piraté un moulin situé à Courlandon dans la Marne... « Les images parlent d’elles-mêmes : la vidéo démarre par une photo aérienne du barrage de Courlon, mais, lorsqu’elle montre la partie pilotage, on voit qu’il s’agit de la centrale de Courlandon », explique la direction de Groupe Energies France, qui gère le site de Courlon selon notre confrère. Après tout, de Courlon à Courlandon, il n'y a bien que trois lettres en plus...
- Thomson Reuters lance une GenAI pour avocats. Le fournisseur de services d'information pour les professionnels du droit, de la fiscalité et de la comptabilité, a annoncé aujourd'hui le lancement de CoCounsel, une plateforme de GenAI issue du rachat de Casetext et conçue pour aider les avocats à rechercher, analyser et rédiger des documents juridiques. « CoCounsel tire parti de GPT-4 et de toutes ses incroyables capacités de raisonnement, mais il limite la quasi-totalité de ce raisonnement au domaine de connaissances que nous fournissons », explique Jake Heller, directeur produits CoCounsel chez Thomson Reuters. « Nous utilisons le moteur de raisonnement incroyablement intelligent et performant d'OpenAI avec GPT-4, mais nous nous concentrons sur les connaissances et les données que nous lui fournissons lorsqu'il effectue des recherches juridiques ».
- Puce Intel neuromorphique. Le fondeur américain a indiqué avoir déployé le plus grand système neuromorphique jamais fabriqué dans les laboratoires nationaux Sandia, gérés par l'administration nationale de la sécurité nucléaire du ministère américain de l'Energie. Ce système sera utilisé pour soutenir la recherche sur l'intelligence artificielle futuriste inspirée du cerveau et pour relever les défis liés à la durabilité des modèles d'intelligence artificielle. Intel appelle ce système Hala Point qu'il caractérise comme une avancée majeure par rapport au système de puce neuromorphique de première génération, Pohoiki Springs, offrant une capacité de neurones 10 fois supérieure et des performances jusqu'à 12 fois plus élevées.