- Un bonus spécial chez Apple pour limiter les démissions. Selon Bloomberg, la firme de Cupertino, confrontée à une vague de départs chez ses ingénieurs logiciels, offrirait des primes importantes, allant de 50 000 à 180 000 dollars en actions, afin de retenir des employés clés. Des "ingénieurs sélectionnés" chez Apple ont été informés la semaine dernière qu'ils recevraient ces primes. Des sociétés telles que Amazon, Google ou encore Meta cherchent activement des profils expérimentés en réalité augmentée et en intelligence artificielle. Toujours selon Bloomberg, Meta a réussi à attirer une centaine d'ingénieurs d'Apple au cours des derniers mois. Un point avait particulièrement irrité certains employés d’Apple : la firme a en effet fini par exiger que son personnel retourne au bureau au moins trois jours par semaine, alors que Meta, Google, LinkedIn et d'autres acceptent encore que leurs employés poursuivent le télétravail s’ils le demandent. Des conditions de travail qui rendent ces entreprises plus attrayantes pour certains.
- AMD et MSI suivront le CES 2022 à distance. Le CES peut-il encore se tenir physiquement à Las Vegas ? Après que de nombreuses entreprises aient annoncé annuler leur déplacement, c’est au tour d’AMD et MSI. AMD ne prévoit toutefois aucun changement dans son planning, ses derniers produits seront bel et bien présentés mais en mode virtuel lors de l’événement. MSI a confirmé par communiqué de presse leur choix de rejoindre le salon virtuellement avec, à la clé également, des démonstrations de nouveaux produits. Parmi les absents, on note Meta, T-Mobile, Twitter, Amazon, Pinterest, Lenovo, Google, Microsoft, AT&T, Intel, TikTok, ou encore Nvidia et Alphabet Waymo. Pour rassurer les entreprises qui font le choix du déplacement, le CES a précisé sur Twitter « travailler avec les principaux experts de la santé de l'État du Nevada ». Au 24 décembre, plus de 2 200 entreprises ont confirmé leur venue au salon selon l'organisateur.
- Caméra-piéton et vidéosurveillance, la CNIL hausse le ton. A l'occasion d'un contrôle de terrain, la commission nationale de l'informatique et des libertés a constaté plusieurs manquements d'une commune qui avait mis en place plusieurs dispositifs de caméra-piéton et de vidéosurveillance. Parmi ceux-ci, on trouve la conservation de fichiers vidéo de plus de 6 mois, le peu de robustesse du mot de passe pour accéder au logiciel des caméras, la non inscription au registre des traitements de la commune, la visualisation de l'intérieur d'immeubles d'habitation, l'absence d'analyse d'impact... Une mise en demeure a été faite à l'encontre de cette commune - qui a 4 mois pour rectifier le tir - dont le nom n'a pas été précisée.