- Twitter teste une fonction pour éditer les tweets. Actuellement en test, la fonctionnalité d'édition de tweet sera d'abord disponible dans les prochains mois auprès des abonnés Twiter Blue. Ceux-ci pourront modifier un tweet, mais aussi le supprimer, l'épingler dans le profil, ajouter/supprimer des listes, paramétrer des personnes qui peuvent répondre, ... A l'origine, cette fonction était considérée par Twitter comme étant contraire à son principe d'instantanéité et de spontanéité. Ses dirigeants ont peut être fini par se rendre compte que les utilisateurs de sa plateforme ont intérêt à tourner 7 fois leur pouce dans leur main avant de twitter. Ou alors est-ce un des premiers effets de l'arrivée d'Elon Musk au capital de Twitter.
- Un malware s’attaque à Lambda d’AWS. L’éditeur Cado Security a découvert un malware nommé Denonia, utilisé pour mener des attaques ciblées sur l’offre serverless du fournisseur de cloud. Parmi les spécificités, les chercheurs ont constaté que l'échantillon était un exécutable ELF 64 bits. Il s'appuie également sur des bibliothèques GitHub tierces, notamment celles pour écrire des fonctions Lambda et récupérer des données à partir de requêtes d'invocation. Autre élément surprenant, il se sert de DNS sur HTTPS (DoH) via la bibliothèque doh-go pour empêcher AWS de détecter des domaines malveillants. A noter que le malware exécute XMRig, un mineur de cryptomonnaie, en l'occurence Monero.
- Boeing parie sur le multicloud. L’avionneur américain a annoncé qu’il avait signé des accords pour des « investissements significatifs » auprès d’AWS, Google Cloud et Microsoft. Boeing travaille déjà avec ces différents acteurs, mais il veut construire « une fondation unique » pour sa future approche du cloud. Difficile cependant de savoir comment vont se répartir les rôles dans cette stratégie. La société a indiqué par exemple que ces partenariats « renforceront notre capacité à tester un système - ou un avion - des centaines de fois à l'aide de la technologie des jumeaux numériques avant son déploiement ». Par ailleurs, la migration vers le cloud doit « supprimer les contraintes d’infrastructures et permettre aux développeurs de travailler avec plus d’agilité ».