- Toilettage en vue pour Teams. Microsoft va revoir l’ergonomie de son outil de collaboration pour simplifier l’accroissement du volume de conversations, la gestion des messages dispersés dans plusieurs endroits et la recherche d’information. « Nous avons repensé l'expérience des chats et des channels pour simplifier l’espace de travail en regroupant les chats, les équipes et les canaux en un seul endroit, sous Chat », explique l’éditeur. La solution va également bénéficier d’une vue @mentions pour aider les utilisateurs à se tenir au courant des messages directs en un seul endroit. La personnalisation sera par ailleurs améliorée avec des filtres supplémentaires pour se concentrer sur des messages importants. De même, Microsoft travaille sur la mise en place de conversations fil rouge (thread). Toutes ces évolutions et améliorations doivent arriver à la mi-2025.
- Armis lève 200 M$. La société israélo-américaine spécialisée dans l’analyse de la surface d’attaque des actifs IT et OT annonce avoir levé 200 M$ dans un quatrième tour de table. L’opération a été menée par General Catalyst et Alkeon Capital, mais aussi avec les investisseurs existants Brookfield Technology Partners et Georgian. Avec ce financement supplémentaire, Armis va continuer d’améliorer sa plateforme, de réaliser des acquisitions (comme cela été le cas avec Silk Security en avril dernier pour 150 M$). La société regarde par ailleurs une introduction en bourse pour 2026. Elle est aujourd’hui valorisée 4,2 Md$.
- Delta Airlines attaque Crowdstrike. La compagnie aérienne a mis sa menace à exécution en attaquant en justice l’éditeur de cybersécurité auprès d’un tribunal de Géorgie suite à la panne de milliers de PC en juillet dernier. Une mauvaise mise à jour de la solution Falcon de Crowdstrike avait provoqué le plantage de plusieurs terminaux sous Windows semant la pagaille dans différents secteurs. C’était le cas pour Delta Airlines qui a du annuler des milliers de vols, affectant plus d’un million de passagers. La compagnie a estimé son préjudice à 500 M€. Dans son argumentaire, Delta estime que Crowdstrike n’a pas testé correctement la mise à jour de Falcon. L’éditeur juge que ces allégations sont fondées sur des informations erronées et que l'incapacité de la compagnie aérienne à moderniser son infrastructure informatique désuète est la principale raison du temps pris pour se remettre de la panne.