- Thales se prend les pieds dans le tapis au Mexique. Engagé depuis 2009 dans un vaste projet de de mise en place d'un centre de communication et de surveillance vidéo pour la ville de Mexico après avoir remporté un appel d'offres, Thales rencontre là-bas de grosses difficultés. « Avant Nice, Thales a expérimenté sa Safe City au Mexique : des résultats contestés, des libertés piétinées, un gouffre financier », apprend-on dans un article de notre confrère Les Jours. Dans le cadre de ce projet, un réseau de 15 000 caméras a été installé pour tenter d'endiguer criminalité, guerres des gangs et trafic de drogue, malheureusement sans succès.
- Les Etats-Unis écartent des entreprises russes et chinoises de ses technologies sensibles. Pour ses derniers jours d'activité, l'administration Trump ne compte rien lâcher pour mettre ses technologies sensibles à l'abri de certaines puissances étrangères. Une liste d'une centaine d'entreprises chinoises et russes en lien avec des intérêts militaires a été établie et ces dernières n'auront ainsi plus accès à certaines technologies de pointe américaine. Sur les 103 entreprises concernées, 58 sont d'origine chinoise et 45 sont russes. « Certaines entités en Chine, en Russie et au Venezuela ont cherché à contourner les contrôles à l'exportation », a fait savoir le secrétaire d'Etat au commerce, Wilbur Ross.
- Les gestes d’avatars virtuels plus optimisés. Une équipe associant des chercheurs du LIRMM (CNRS/Université de Montpellier) et des universités de Toyohashi, Keio et Tokyo, au Japon, a conçu un système où un avatar virtuel est contrôlé par une partie des mouvements de deux volontaires. Les tests allient robotique et neurosciences. Dans un article, Ganesh Gowrishankar, chargé de recherche CNRS au LIRMM, explique que plusieurs duos de volontaires, équipés de casques de réalité virtuelle et de capteurs de mouvements, devaient atteindre un objet placé devant un miroir où apparaissait le double à piloter. « La présence de deux pilotes en simultané permet de partager la tâche, l’un peut compenser si l’autre se déconcentre », rapporte le chercheur. Alors que les mouvements individuels du duo n’étaient pas droits, le mouvement de préhension de l’avatar était bien plus direct. « Nous avons ainsi découvert que le cerveau privilégie les gestes de l’avatar partagé sur ceux de son propre corps », indique Ganesh Gowrishankar.