- Oracle inaugure sa région cloud à Marseille chez Interxion. Quelques semaines après l’annonce de l’ajout de 14 régions cloud dans le monde, dont une à Paris après Marseille, Oracle a inauguré en petites pompes dans la cité phocéenne ses salles informatiques louées dans le pré carré d’Interxion sur le port de la Joliette. Installé dans le bâtiment MRS2, big red entend accompagner la demande de ressources cloud dans les secteurs public et privé. Après Amazon, Google, IBM, Microsoft ou encore Salesforce, Oracle ouvre une zone cloud France pour proposer ses services Autonomous Database, Container Engine for Kubernetes et Cloud VMware. « Cette région cloud Oracle en France est une nouvelle très positive », a déclaré Patrice Valadeau, DSI groupe chez Suez. « Cela permettra à Suez de disposer de plus d'options dans le déploiement de nos applications métiers tout en conservant les données de nos clients dans le pays. »
- McAfee acquis 14 Md$ par des fonds. Comme pressenti ces derniers jours, l’éditeur de solutions de cybersécurité grand public est effectivement racheté par un consortium de groupes d’investissement conduit par Advent International et Permira Advisers et comprenant également Crosspoint Capital Partners, CPPIB (Canada Pension Plan Investment Board), le fond souverain singapourien GIC, ainsi que l’autorité d’investissement d’Abu Dhabi. On s'attendait à ce que le rachat dépasse les 10 Md$ mais la valorisation de la société a grimpé entre temps. Les actionnaires de McAfee recevront 26 dollars par action, soit une prime de 21% par rapport à son niveau du 4 novembre dernier.
- Toshiba veut se scinder en 3 pour séparer ses activités infrastructures, semiconducteurs et terminaux. Ce projet, qui pourrait être inclus dans un plan à moyen terme qui sera annoncé à la fin de cette semaine, n’est que l’une des options envisagées pour augmenter la valeur de la société, selon un porte-parole du conglomérat japonais. Ce dernier a en effet été forcé à mettre en place un comité pour revoir sa stratégie après une bronca de ses actionnaires. Toutefois, rien n’a encore été décidé. En 2017, Toshiba avait dû vendre son activité NAD flash à Bain Capital, pour se sortir des graves difficultés financières causées par sa filiale américaine spécialisée dans la construction de centrales nucléaires.