-Neo4j lève 325 M$. Le spécialiste de la base de données graphe vient de réaliser un sixième tour de table mené par Eurazeo et avec la participation de Google Venture Management, mais aussi Deutsche Telekom Capital Partners Management et Lightrock. Avec cet investissement, la valorisation de la société passe à plus de 2 milliards de dollars. Elle a été créée en Suède en 2007 et dispose de bureaux à San Mateo. Aujourd’hui, elle revendique 800 clients. Sa technologie est conçue pour tirer parti de la valeur des connexions entre les données, par exemple en mettant en évidence les interconnexions entre des personnes, des processus, des lieux ou des systèmes. Elle permet en outre d’opérer des requêtes sur des jeux de données volumineux et complexes en obtenant des réponses rapides.
-Radxa dope le Raspberry Pi Zero. Le fabricant brésilien travaille sur un clone du Pi Zero mais survitaminé. En effet, il a décidé de reprendre le facteur de forme de la carte-mère de son homologue et d’y ajouter une puce Amlogic S905Y2 avec 4 cœurs Cortex-A53 cadencés à 2,0 GHz. Avec cette configuration, le clone pourrait accueillir jusqu’à 4 fois plus de RAM, ce qui le rapprocherait des performances d’un modèle de Raspberry Pi 4. Radxa devrait décliner son clone en différentes versions. Le modèle de base comprendrait 512 Mo de mémoire LPDDR4 et un module sans-fil AP6212 (WiFi 4 et Bluetooth 4) pour un prix de 15 dollars. La version avec 1 Go devrait atteindre les 20 dollars. Le haut du panier comprendra 16 Go de mémoire flash (eMMC) et une puce sans-fil plus performante (intégrant le WiFi 5) pour 45 dollars.
-Troisième cyber-incident pour Carnival. Le croisiériste est décidément une cible de choix de la part des cybercriminels. Après deux attaques par ransomware l’année dernière, la société vient de notifier un nouvel incident de sécurité. « Un accès tiers non autorisé à un nombre limité de comptes de messagerie a été détecté le 19 mars 2021 », explique le document. Les données impactées sont relatives à des clients, des salariés et membres d’équipage. Parmi les informations dérobées, il y avait des noms, des adresses, des numéros de téléphone, des numéros de passeport, des dates de naissance, des informations de santé et, dans certains cas limités, des informations personnelles supplémentaires comme les numéros de sécurité sociale. Carnival a averti les personnes concernées.