-Microsoft rachète Activision Blizzard. La firme de Redmond casse sa tirelire en proposant de racheter l’éditeur de jeux vidéo pour un montant de 68,7 milliards de dollars en cash. Elle met ainsi la main sur une franchise de plusieurs jeux emblématiques Call of Duty, Candy Crush ou encore World of Warcraft pour étoffer son catalogue. Le marché du jeu vidéo a été particulièrement dynamique pendant les périodes de confinement et le secteur connait aujourd’hui une phase de consolidation. Il y a à peine une semaine Take-Two rachetait l’éditeur Zynga pour 12 milliards de dollars. Pour Microsoft, il s’agit de la plus grosse acquisition de la firme depuis Linkedin (26,2 milliards de dollars en 2016).
-Les compagnies aériennes US craignent la 5G. La polémique continue aux Etats-Unis à l’approche du déploiement de la 5G (bande C) notamment dans les aéroports. Problème, cette bande provoque des interférences avec les altimètres des avions (utilisés notamment pour l’atterrissage) et réduire leur précision. La FAA s’attendait donc à des retards ou des détournements d’avion pour éviter tout problème. Airlines for America (regroupant la plupart des compagnies aériennes US) est monté au créneau pour prédire un « chaos » pour les passagers et un nombre « incalculable » d’interruption dans la supply chain. Par exemple, United Airlines prévoit qu’à Washington le déploiement de cette fréquence 5G aura un « effet dévastateur » et impactera 1,25 million de ses passagers et 15 000 vols par an.
-La Cnil se penche sur l’app Elyze. Cette dernière a connu un certain succès et se propose de faire correspondre les utilisateurs et leur candidat idéal à la présidentielle. Un peu à la mode d’un site de rencontre. Assez rapidement, la question de la sécurité de l’application s’est posée suite à un détournement par un expert. Des voix se sont élevées sur la protection des données personnelles et, selon l’AFP, la Cnil « a été alertée et regarde le fonctionnement de l’application ». Un des fondateurs s’est défendu de toutes infractions en indiquant « aucune donnée n’est partagée avec Google et Facebook. Les données sont anonymes, l’application n’identifie individuellement aucun utilisateur. […] Elles n’ont pas vocation à être fournies à un parti ou à une équipe de campagne. »