- Microsoft interdit son IA à la police US. La firme de Redmond a réaffirmé l’interdiction faite aux services de police américains d'utiliser l'IA générative pour la reconnaissance faciale par le biais d’Azure OpenAI Service. Cette position a même été intégrée dans les conditions générales du service cloud où il est spécifié que le bannissement concerne « la technologie de reconnaissance faciale en temps réel » sur les caméras mobiles, telles que les caméras corporelles et de surveillance, pour tenter d'identifier une personne dans des environnements « incontrôlés, dans la nature ». La décision intervient quelques semaines après l’annonce faite par Axon, un fabricant de caméra corporelle et qui a intégré GPT-4 pour résumer les données audio des caméras corporelles.
- L’Allemagne grogne sur Iris2. La constellation européenne de satellites pour fournir un accès Internet haut débit concurrent à celui de l’américain Starlink a du plomb dans l’aile selon le journal allemand Handesblatt. Le ministre de l’économie Robert Habeck a envoyé une lettre au commissaire Thierry Breton pour se plaindre du dérapage du coût du projet, 12 Md€ soit une hausse de 40% sur l’enveloppe initiale. Dans le document, le ministre estime aussi que la France a obtenu la part du lion dans le projet et réclame la suspension de l’appel d’offre initial. Un premier cadre l’année dernière avait retenu Airbus et Thales Alenia Space pour la partie française, Hispasat et SES pour la partie espagnole et OHB et Deutsche Telekom pour l’Allemagne.
- Claude d’Anthropic arrive sur iOS. Les fournisseurs de modèles d’IA savent que le futur se trouve dans la spécialisation et dans la mobilité. Anthropic s’engage dans cette seconde voie avec la mise à disposition de son assistant IA Claude sur iOS d’Apple. L’éditeur revendique la même utilisation que sur le web mobile y compris la synchronisation de l’historique et la prise en charge de l’analyse des photos ». Dans le même temps, Anthropic a dévoilé une gamme tarifaire nommée Teams à 30 dollars HT par mois avec un accès à Claude 3 (dernière version du LLM) et des fenêtres contextuelles à 200 000 tokens. Une manière de concurrencer GPT-4 d’OpenAI et de monétiser son offre.