- Machines à voter Kaspersky sous blockchain. Via son pôle Innovation, l'éditeur russe en solutions de sécurité kaspersky a dévoilé un prototype de machine à voter embarquant une technologie blockchain. Baptisé Polys, ce système comprend à la fois une machine de vote et un logiciel de vote garantissant aux utilisateurs une sécurisation et une confidentialité optimum. « Toutes les informations concernant les votes sont conservées de manière décentralisée sur plusieurs nœuds de blockchain », a indiqué Kapsersky. « L’organisateur du vote peut choisir plusieurs ordinateurs sur lesquels stocker ces données, appartenant par exemple à des tiers de confiance ou des observateurs indépendants ». Concrètement, le votant s’authentifie avec sa pièce d’identité et reçoit un QR code qu'il scanne afin de sélectionner son choix de vote sur l’écran de Polys. « Afin qu’il ne soit pas possible de remonter jusqu’à lui, son nom et son choix ne sont cependant pas stockés dans la blockchain », a précisé Kaspersky. Jusqu'à présent seul le système de vote en ligne Polys était utilisé, notamment lors d'une campagne de vote à Volograd à laquelle 82 000 citoyens ont participé.
- Nokia change de tête. Rajeev Suri quitte la direction de Nokia en présentant sa démission. Elle sera effective en septembre prochain. Son remplaçant est connu, Pekka Lundmark, actuel patron du groupe énergétique Fortum. Il connait bien Nokia pour y avoir passé une dizaine d’années à différents postes entre 1990 et 2000. Il succède à Suri qui a été l’artisan de la création d’un géant européen des équipementiers télécoms avec le rachat d’Alcatel en 2015-2016 pour 15 milliards de dollars. Pekka Lundmark devra renforcer et accélérer la stratégie de Nokia dans la 5G à l’heure où le concurrent Huawei est mis à l’index.
- Elliott Management voudrait la tête de Dorsey. Selon Bloomberg, le fonds activiste aurait pris des parts significatives au capital de Twitter. Avec cette montée en puissance, Elliott Management compte profiter de la prochaine assemblée générale des actionnaires de l’entreprise pour faire élire ses candidats aux trois sièges du conseil d'administration ouverts aux votes (sur un total de 8 sièges). Derrière cette prise de pouvoir, le fonds aurait en ligne de mire d’évincer le CEO de Twitter, Jack Dorsey. Il reproche au fondateur de Twitter d’être en même temps dirigeant de Square (paiement sur mobile) et de vouloir vivre jusqu’à 6 mois en Afrique.