- LightOn prépare son IPO. La start-up française avance rapidement dans ses développements GenAI comprenant notamment son LLM Alfred. Après avoir noué des partenariats avec OBS et HPE pour adosser sa plateforme Paradigm servant à déployer des agents conversationnels, la jeune pousse cherche à changer d'échelle et compte sur une introduction en bourse (Euronext Growth Paris) pour y arriver et compte lever près de 10 M€. Le but ? Financer sa croissance et son expansion à l'international. Un défi plutôt osé à l'heure où les acteurs de la French Tech font plutôt grise mine.
- TSMC dans le viseur des Etats-Unis. Le Département américain du Commerce a indiqué il y a quelques jours mener une enquête sur TSMC suite à des soupçons selon lesquels il aurait contourné les contrôles à l'exportation pour produire des puces d'IA pour Huawei. Pourtant, le fabricant de semi-conducteurs taïwanais a indiqué qu'il ne fournissait plus de puces au géant chinois depuis mi-septembre 2020. Un dernier rapport de TechInsights alimente cependant la polémique puisque ce dernier indique avoir détecté la présence d'un composant TSMC dans un terminal Huawei après démontage. L'histoire aurait pu s'arrêter là mais TSMC a indiqué avoir prévenu le Département américain du Commerce qu'il avait reçu une commande pour fabriquer une puce semblable à l'Ascend 910B de Huawei utilisé pour la formation des LLM.
- Un fournisseur falsifie un certificat pour obtenir un contrat de 11 M$ avec la SEC. Deepak Jain, CEO de la SSII Ainet basée dans le Maryland, a été inculpé de fraude et de fausses déclarations après avoir prétendument falsifié une certification de centre de données Tiers 4 pour obtenir un contrat de 10,7 millions de dollars avec la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis.Le CEO a fourni un certificat fictif d’Uptime Council, alors qu’ils sont décernés par l'Uptime Institute. Le CEO est accusé de six chefs d’accusation de fraude majeure et d’un chef d’accusation de fausses déclarations. « S'il est reconnu coupable, il risque une peine maximale de 10 ans de prison pour chaque chef d'accusation de fraude majeure et une peine maximale de cinq ans de prison pour le chef d'accusation de fausses déclarations », explqiue le ministère américain de la Justice dans un communiqué.