- Le supercalculateur Condor Galaxy avec Cerebras. La start-up spécialisée dans les puces et systèmes IA s’est associée avec la firme Group 42 basée à Abu Dhabi pour créer le plus grand système d’entraînement pour l’IA. La première phase de cet équipement, baptisé Condor Galaxy 1, est maintenant opérationnelle à Santa Clara en Californie. Le supercalculateur, qui aurait coûté plus de 100 millions de dollars, doublera de taille au cours des prochaines semaines et s’étendra à d’autres villes comme Austin ou Asheville. La start-up annonce que ce système sera deux fois plus grand que celui nommé Andromeda (basé sur des systèmes CS-2) pour entraîner lui aussi des LLM. En termes de chiffres, Condor Galaxy 1 comprendra 64 nœuds CS-2, 54 millions de cœurs dédiés à l’IA, 4 exaflops de capacité de traitement, plus de 72 700 cœurs de puces Epyc AMD et une bande passante interne de 388 Tbt/s. Le dirigeant de Cerebras, Andrew Feldman, interrogé par Bloomberg évoque des jeux de données de 600 milliards de paramètres et prochainement de 100 000 milliards pour l’entraînement des modèles d’IA.

- Des acteurs de l’IA s’engagement auprès de la Maison-Blanche. Sept sociétés, Amazon, Anthropic, Google, Inflection, Meta, Microsoft et OpenAI ont décidé de mener des efforts communs pour la sûreté, la sécurité et la confiance dans l’IA alors même que la concurrence bat son plein. Des annonces doivent être faites dans ce sens à l’issue d’une réunion à la Maison-Blanche autour de tests des solutions d’IA par des experts indépendants, partager les informations avec les gouvernements pour gérer les risques, avertir les consommateurs des éléments générés par l’IA avec un système de watermark par exemple. Mais aussi, les engagements portent sur le signalement régulier et public des capacités et des limites des systèmes, la création d’outils pour la recherche sur le cancer ou sur le dérèglement climatique,…

- Google supporte le protocole MLS. Pour assurer l’interopérabilité du chiffrement de bout en bout sur les différentes plateformes de messagerie, Google mise sur le protocole MLS (messaging layer security). La firme prévoit de l’intégrer dans Google Messages et Android. Cette initiative intervient quelques temps avant la mise en œuvre de cadres règlementaires européens comme le Digital Market Act (DMA). Ce dernier prévoit que les plateformes installent un système de chiffrement de bout en bout où les utilisateurs pourraient communiquer en toute sécurité sur n’importe quelle messagerie. Le protocole MLS bénéficie donc d’un soutien de poids avec Google, il reste maintenant à convaincre d’autres acteurs de rejoindre ce projet de standardisation.