- Le Sidaction touché par une cyberattaque. L'association de lutte contre le VIH a été visée par une attaque informatique ayant débouché sur du vol d'informations sensibles. « Le Sidaction a pris connaissance d’une violation du système d’hébergement d’un de ses prestataires impliquant un risque éventuel de divulgation de données personnelles de certains donateurs (moins de 20% des personnes ayant fait un don depuis janvier 2023 pourraient être concernées) », explique l'organisme. Les données concernées sont les noms, prénoms, adresses postales, mails, numéros de téléphone, et sans doute également les IBAN/RIB pour près de 3 % des données impactées selon le Sidaction. En revanche les données de carte bancaire n'ont pas été touchées. La CNIL a été informée de la situation. Suite à ce piratage des campagnes de phishing plus ou moins ciblé sont à craindre, la vigilance est donc de mise.
-Google Cloud muscle BigQuery avec Gemini. La plateforme d'entrepôt de données va supporter la GenAI Gemini 1.0 Pro du fournisseur cloud via son service Vertex AI. Disponibles en bêta, ces dernières fonctionnalités apportent l'extraction de résumés et de sentiments, la classification, l'enrichissement et la traduction. « Avec Gemini Pro dans BigQuery, vous pouvez faire pratiquement toutes les analyses sur les données non structurées et les combiner avec vos informations structurées », a expliqué Gerrit Kazmaier, directeur général et vice-président de l'ingénierie pour l'analyse des données chez Google Cloud. En parallèle, le fournisseur annonce aussi la disponibilité générale du service AlloyDB AI (solution managée de PostgreSQL pour créer des applications d'IA générative) et, en bêta, des capacités de recherche vectorielle dans un plus grand nombre de database incluant Spanner, MySQL et Redis, ainsi que des intégrations avec le framework de développement d'applications à base de LLM LangChain.
-Meta encore dans le viseur du BEUC. Le bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) est encore passé à l'action contre Facebook. Après avoir mis dans son collimateur WhatsApp en 2021, l'organisme tire cette fois à boulet rouge contre sa maison-mère. Plus exactement, 8 de ses organisations qui la composent (sur un total de 46) sont passés à l'offensive. Les allégations portent sur le fait que Meta n'aurait pas respecté les principes du RGP relatifs au traitement équitable, à la minimisation des données et à la limitation des finalités. Dans une déclaration, le BEUC a qualifié le choix de « payer ou consentir » et « d'écran de fumée », détournant l'attention du traitement illégal des données. Cette série de plaintes fait suite à celles déposées par le réseau BEUC en novembre 2023, concernant l'utilisation présumée par Meta d'un marketing agressif.