- CVC Capital veut racheter Toshiba. Le fonds d'investissement basé au Luxembourg prépare une offre de 21 Md$, avec des investisseurs japonais pour faciliter les approbations réglementaires de l'opération, selon des personnes proches du dossier. Toshiba a confirmé avoir reçu une offre préliminaire de sa part. L’équipe dirigeante du conglomérat japonais affronte depuis plusieurs mois des actionnaires activistes. A l’annonce de l’offre d’achat, son action a grimpé de 18%. CVC, qui cherche des financements bancaires, pourrait aussi faire son offre avec un autre fonds. Toshiba a quitté le marché des PC à l’été 2020. Et en septembre 2017, le groupe japonais avait vendu son activité mémoire flash à Bain Capital pour 18 Md$.
- Pénurie de composants pour les équipements réseau. La disette de composants s’étend aux équipementiers dont les délais de livraison sur les routeurs s’allongent au-delà d’un an pour certains fournisseurs d’accès Internet, rapporte Bloomberg. Les chaînes d’approvisionnement ont d’abord subi des retards dûs aux arrêts de fabrication entraînés par la crise sanitaire alors que, dans le même temps, augmentait la demande en équipements haut débit pour un usage personnel. Par la suite, dans le contexte de pénurie de composants, les routeurs n’ont pas été prioritaires par rapport à d’autres matériels comme les ordinateurs et les smartphones. Et ils n’échappent pas aux aléas imprévus. La semaine dernière, des routeurs Zyxel sont restés en souffrance dans le canal de Suez bloqué par le porte-container Evergreen.
- L'avocat Max Schrems attaque Google en France. Noyb, l’association de défense des droits individuels et des données créée par l’activiste autrichien qui est déjà monté au créneau contre Facebook, Apple et le Privacy Shield, s’en prend cette fois à Android et plus précisément à l’AAID, l’Android Advertising Identifier. Pour pouvoir utiliser les différentes fonctions de l’OS mobile de Google, l’utilisateur d'un terminal Android doit accepter les conditions d’utilisation des services Google Play, ce qui associe automatiquement chaque appareil Android à une chaîne de caractères, l’AAID, « très similaire à un identifiant de traçage présent dans un cookie de navigation », décrit la plainte. Pour Noyb, le stockage de l’AAID par Google sur le terminal de l’utilisateur et l’accès à cet identifiant par Google ou des tiers se font en violation de la directive e-Privacy et de l’article 82 de la loi Informatique et Libertés.