-Le code source du ransomware HelloKitty dévoilé. Sur un forum, un cybercriminel a publié le code source de la première version du rançongiciel en annonçant qu’il travaillait sur un cryptolocker plus puissant. La fuite a été découverte par le chercheur en cybersécurité 3xp0rt, qui a repéré un pirate nommé « kapuchin0 », connu aussi sous le nom « Gokee ». Il pourrait être à l’origine du ransomware HelloKitty. L'archive hellokitty.zip publiée contient une solution Microsoft Visual Studio qui construit le chiffreur et le déchiffreur HelloKitty ainsi que la bibliothèque NTRUEncrypt.
-L’UE s’intéresse à Bing et iMessage. La Commission européenne a, selon Reuters, demandé à la concurrence si le moteur de recherche de Microsoft et le service de messagerie d’Apple devaient être soumis aux règles du DMA (digital market act). Dans sa première liste, l’UE n’avait pas retenu ces services. Les deux sociétés avaient mené un lobbying intensif pour expliquer que leur solution ne rentre pas dans les critères de cette réglementation. Pas assez puissant pour Bing par rapport à Google et iMessage n’atteint pas le seuil de 45 millions d’utilisateurs mensuels actif fixé par le DMA.
- Nucleus AI lance un LLM pour l'agriculture. La start-up a lancé un grand modèle de langage de 22 milliards d'hyperparamètres taillé pour répondre aux enjeux et risques agricoles liés notamment aux rendements. D'abord pré-entrainé sur un contexte de 2 048 tokens, il a ensuite été entrainé sur un trillion de jetons de données provenant de data web dédupliquées et nettoyées à grande échelle de Wikipédia, de Stack Exchange, d'arXiv et de code. « Ces diverses données d'entraînement garantissent une base de connaissances bien équilibrée, allant de l'information générale à la recherche universitaire et aux connaissances en matière de codage », explique la start-up. La jeune pousse prévoit de publier ensuite deux autres modèles (3 milliards d'hyperparamètres et 11 milliards d'hyperparamètres) entraînés au préalable sur un contexte plus long de 4 096 tokens.