-La reconnaissance faciale de Ryanair sous surveillance. La Cnil irlandaise a lancé une enquête sur les pratiques de la compagnie aérienne pour vérifier l’identité de ses clients. En effet, certains d’entre eux qui ont réservé auprès de sites tiers ou d’agence se sont vus imposer un contrôle de leur identité au moyen de la reconnaissance faciale. Cette obligation est dénoncée depuis 2023 par l’association Noyb, présidé par Max Schrems qui souligne que la méthode utilisée par Ryanair implique au titre du RGPD le consentement de la personne et qu’il est inexistant en l’espèce. La compagnie se défend en expliquant auprès de nos confrères de BFM TV que cette procédure, « protège les clients des quelques agences de voyage en ligne avec lesquelles elle n'a pas de partenariat, qui facturent trop cher et escroquent les consommateurs ».

-La plateforme data.ina dopée à l’IA. L’institut national de l’audiovisuel (INA) a lancé son site data.ina.fr qui propose une visualisation des données issue des millions d’heures d’émissions TV et radios. Pour élaborer cette plateforme, l’organisme s’est appuyé sur plusieurs outils d’IA. Le premier INA speech segmenter, développé en interne pour détecter la parole, la musique, le bruit et le genre du locuteur dans un document audiovisuel. Le second est Whisper, le système de reconnaissance vocale d’OpenAI qui transcrit l’audio en texte. Et enfin, TextRazor qui analyse et extrait des métadonnées sémantiques à partir de contenu textuel. Au lancement, le site comprend des données allant de la période du 1er janvier 2019 au 30 juin 2024

-Hospi Grand Ouest cyberattaqué. La clinique mutualiste La Sagesse à Rennes (Ille-et-Vilaine) ainsi que d'autres établissements appartenant au groupe Hospi Grand Ouest ont été visés par une cyberattaque dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 octobre 2024. Une cellule de crise a été créée avec comme première action d'isoler ses systèmes d'information d'Internet. Un risque potentiel d'accès indésirable sur des données de patients a été évoqué. Suite à cette attaque, des opérations ont été déprogrammées à la clinique La Sagesse avec en parallèle la mise en place d'un dispositif de fonctionnement reposant sur du papier pour assurer une continuité de soins. Le secteur hospitalier est particulièrement ciblé par les cyberpirates avec dans le secteur d'autres victimes dont le CHU de Rennes et de Brest.