- GitLab débute en bourse. La plateforme GitLab a fait ses débuts sur le Nasdaq jeudi, avec un bond de 49 % de l'action au cours de ses deux premiers jours. Après avoir grandi dans l’ombre de GitHub, GitLab prend enfin son envol et vaut désormais 16,5 milliards de dollars, soit plus du double du prix d'acquisition de GitHub en 2018 par Microsoft. L’entreprise devra tout de même relever certains défis financiers. Son chiffre d'affaires du deuxième trimestre a bondi de 69 % par rapport à l'année précédente pour atteindre 58,1 millions de dollars, mais la perte nette de la société s'est creusée au cours de cette période, passant de 9,4 millions de dollars à 40,2 millions de dollars. Les coûts de vente et de marketing ont représenté les trois quarts des revenus au deuxième trimestre.
- Les verts veulent taxer les datacenters de Marseille. L’idée peut surprendre mais l’adjoint EELV au maire de Marseille en charge de la transition écologique, Sébastien Barles, est très sérieux quant à cette proposition. Interviewé par La Provence, il juge que « ces data centers font peser une véritable pression énergétique sur tous les quartiers environnants », et devraient être soumis à une « taxe Tobin sur ces flux qui arrivent sur le territoire ». L’élu vise en effet les datacenters Interxion, au nombre de 3 aujourd’hui - un 4e est en cours de construction – et présents sur le port de Marseille. Pour rappel, ces installations chauffent des immeubles du centre-ville marseillais l’hiver et produisent de l’énergie électrique l’été avec les calories dégagées par les datacenters.
- Une alternative française à Office 365 en route. Afin de compenser le retard de la France sur la question des offres cloud de confiance, Atolia, Jalios, Jamespot, Netframe, Talkspirit, Twake, Whaller et WIMI, représentant plus de 3 millions d’utilisateurs, annoncent disposer dès aujourd'hui d'une alternative solide et opérationnelle face à la suite Microsoft 365, récemment déclarée « non conforme » par le directeur interministériel du numérique. D’ores et déjà éditeurs de suites logicielles - messagerie, traitement de texte, chat, visioconférence, stockage de document - ces acteurs indiquent respecter le RGPD, et n’être soumis à aucune loi extraterritoriale (comme le Cloud Act). Malgré toute la bonne volonté de cette initiative, il faudra sensiblement plus que cela pour que les entreprises, habituées à la suite Microsoft, décident de changer d’outil.