- Foxconn arrête son activité alors que Shenzhen se confine. Alors qu'en France la levée du pass sanitaire vient d'entrer en vigueur, à l'autre bout du monde, en Chine, des mesures de reconfinement sont annoncées. Shenzhen, principal poumon économique et technologique du pays, a ainsi été mis à l'arrêt forcé à cause de la recrudescence des cas de Covid-19. Avec pour effet immédiat de remettre à l'arrêt le géant de la fabrication d'équipements informatiques et électroniques Foxconn qui travaille notamment pour Apple et Samsung. D'autres fournisseurs de premier plan dont Huawei, Tencent et Oppo sont aussi à Shenzhen et donc contraints de fermer provisoirement mais pour une durée indéterminée leur activité. 17 millions d'habitants vont pour l'occasion être testés après la découverte de 60 nouvelles infections dimanche. Selon le Wall Street Journal, Foxconn aurait par ailleurs l'intention de diversifier ses points de présence en investissant 9 Md$ dans une usine de production potentiellement spécialisée dans les puces et des composants pour véhicules électriques.
- L'Ukraine s'aide de la reconnaissance faciale. Le ministère de la défense ukrainien a commencé à recourir à la technologie de Clearview AI pour détecter les assaillants russes, lutter contre la désinformation et identifier les personnes décédées. L'éditeur a fourni un accès gratuit à son outil suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Plus de 2 milliards d'images provenant du service de réseau social russe VKontakte sont traitées sur une base de données totale de plus de 10 milliards de photos. Cette technologie doit permettre d'aider notamment à aider les familles de réfugiées à retrouver des membres disparus, identifier des combattants russes ou travaillant pour le compte de l'Etat russe, et aider le gouvernement ukrainien à débusquer les faux posts sur les réseaux sociaux relatifs à la guerre.
- Bilan mitigé pour l'empreinte énergétique des datacenters US. Le bureau américain en charge des comptes gouvernementaux (Government Accountability Office) a lancé en 2016 une initiative visant à optimiser les dépenses faites dans les datacenters à usage fédéral. L'objectif étant de réduire la facture énergétique dont le coût s'élevait chaque année à plus de 450 millions de dollars. Force est de constater que de nombreux efforts sont encore à faire, des « résultats mitigés » ayant été rapportés dans une dernière étude menée. Sur 24 agences analysées, seule la moitié respectait les mesures de virtualisation, 16 satisfaisaient aux exigences de disponibilité, la moitié surveillaient correctement la consommation d'énergie et 13 signalaient correctement les serveurs sous-utilisés. Le nombre de datacenters fédéraux a par ailleurs augmenté de 5 607 à 5 916 entre 2016 et 2018 mais 96 ont été fermés en 2020.