- Fortnite vs Apple et Google. #FreeFortnite. Epic Games appelle, hashtag à l’appui, son armée de 350 millions de gamers à libérer son jeu. Apple et Google l’ont en effet banni de leurs stores après que l’éditeur de jeu a contourné les sacro-saintes règles de ces derniers. Plutôt que d’acheter des goodies pour Fortnite via ces stores, les joueurs peuvent épargner directement au sein du jeu. Un moyen pour Epic Games de ne pas céder les 30% des ventes systématiquement prélevés par les deux Gafa. L’éditeur de jeu a porté plainte contre eux au tribunal fédéral et tourné Apple en dérision, en parodiant sa célèbre vidéo de lancement du Macintosh. Une évocation du 1984 d’Orwell, avec cette fois, Apple dans le rôle de Big Brother.
- Une action collective contre Oracle et Salesforce au titre du RGPD. L'utilisation de cookies tiers pour le suivi et le ciblage des publicités par les deux sociétés est au centre de plaintes déposées en Angleterre et aux Pays-Bas. Les procès devront déterminer si le traçage des utilisateurs utilisé pour le RTB (real-time billing) adaptant les publicités en temps réel est conforme au règlement sur la protection des données, notamment sur la question du consentement. L’association The Privacy Collective qui a porté plainte estime que les actions collectives pourraient rapporter de 10 milliards d'euros. Reste que le procès risque d’être long avant d’aboutir.
A défaut de prendre l'avion, il sera possible d'en piloter un virtuellement avec le retour de Flightsimulator le 18 août. (Image Microsoft/Asobo)
Flightsimulator reprend son envol. Microsoft s’est allié à l’éditeur de jeu bordelais Asobo pour sortir le 18 août une version toute neuve de son emblématique simulateur de vol. « PNC aux portes, armement des toboggans... » En 2006, Microsoft avait interrompu son jeu lancé en 1982, laissant sur le tarmac toute une communauté endeuillée. Le joueur, qu’il ait l’âge d’avoir connu la première version en 1982 où soit né après son arrêt en 2006, a le choix de piloter au-dessus des terres et des mers du globe, différents aéronefs, du plus petit Cessna jusqu’au Dreamliner de Boeing. Parmi les nouveautés, une météo évolutive éventuellement basée sur des données réelles. Une aubaine à l’heure où le voyage lointain est prohibé et nombre d’avions encore cloués au sol.