- FBI et MI5 avertissent sur l’espionnage chinois. Pékin est au cœur des discussions entre analystes des services de renseignements occidentaux. Les chefs du FBI et du MI5 ont lancé des avertissements clairs aux chefs d'entreprise, lors d’un discours à Londres, sur les menaces posées par l'espionnage chinois, en particulier celui visant à voler la propriété intellectuelle des entreprises technologiques occidentales. La Chine utilise à grande échelle le piratage parrainé par l'État, ainsi qu'un réseau mondial d'agents du renseignement dans sa quête pour accéder à la technologie qu'elle considère comme importante, ont déclaré les deux directeurs M. Wray et M. McCallum. Cette mise en garde intervient alors que TikTok, exploitée par la société chinoise ByteDance, vient d’admettre que ses employés chinois pouvaient accéder aux données des utilisateurs américains. Plusieurs politiques ont demandé ces dernières années la suppression du réseau depuis les app stores, une requête restée sans réponse jusqu’ici.
- Le NHS achemine par drone un traitement de chimiothérapie. Les patients cancéreux basés sur l'île de Wight (au Sud de Portsmouth, en Angleterre) recevront un traitement de chimiothérapie qui leur sera livré par drones dans le cadre d'un nouvel essai, a annoncé le NHS. Les premiers vols devraient avoir lieu dans les prochaines semaines. Les médicaments seront transportés directement de la pharmacie du NHS Trust de l'Université des hôpitaux de Portsmouth à l'hôpital St Mary's sur l'île de Wight. Le personnel le récupérera auprès des drones, puis le distribuera aux équipes hospitalières et à leurs patients. Ce mode de livraison pourrait répondre au problème propre au traitement de chimiothérapie : la courte durée de conservation de certaines doses. Le trajet, fait habituellement en voiture ou en ferry, prendrait ainsi seulement 30 minutes.
- Le Health data hub abonné aux solutions US. Après Microsoft, le Health data hub aime aussi Splunk. Le projet développé par le gouvernement français - et plus précisément l’agence numérique de santé - a essuyé un refus de la Cnil en janvier dernier. L'hébergement de ce projet sur Azure avait suscité plusieurs critiques, à raison, par des associations et des parlementaires. Aujourd’hui, la plateforme annonce avoir relancé un appel d’offres pour assurer la sécuriser des données de santé et choisit Splunk… un autre américain, pour des données 100 % françaises. De quoi faire rire jaune les défenseurs d’une souveraineté numérique.