- Des employés TikTok ont espionné des journalistes. La société mère chinoise ByteDance affirme que certains de ses employés ont accédé aux données des utilisateurs sans leur consentement. Une enquête interne de la firme a révélé qu'au moins deux journalistes avaient été suivis, ainsi que d'autres utilisateurs de l'application aux États-Unis. Parmi les journalistes touchés, l’un travaille pour le Financial Times et l’autre pour BuzzFeed, tandis que le personnel chargé de l'espionnage était basé aux États-Unis et en Chine. Les adresses IP ont été suivies afin de découvrir qui avait côtoyé les employés de TikTok et éventuellement transmis des informations sur le fonctionnement interne de l’entreprise. « J'ai été profondément déçu lorsque j'ai été informé de la situation », a déclaré le directeur général de ByteDance, Rubo Liang, dans un e-mail aux employés. Suite à ces révélations, 4 personnes ont quitté l’entreprise. ByteDance a également restructuré son équipe d'audit interne et supprimé l'accès aux données américaines de ce département.
- Vidéosurveillance IA aux JO 2024. Selon Le Monde, le « projet de loi relatif aux Jeux », adopté ce jeudi en conseil des ministres et qui sera soumis au Sénat le 24 janvier 2023, « comporte un certain nombre de dérogations ou d’expérimentations en matière de sécurité, publicité, ou transport ». A travers ce cadre juridique dit « expérimental et temporaire », le projet propose de tester la mise en œuvre d’algorithmes d’intelligence artificielle en appui de caméras de vidéoprotection afin de détecter « des situations anormales » aux abords des lieux accueillant les compétitions ainsi que dans les moyens de transport. Les Jeux olympiques et paralympiques doivent se dérouler entre le 26 juillet et le 8 septembre 2024. Cependant, les expérimentations de vidéosurveillance algorithmique pourraient durer jusqu'au 30 juin 2025, le temps d’établir un bilan selon le gouvernement, ce qui risque de ne pas plaire à tout le monde.
- Huawei prolonge son accord avec Nokia sur les brevets mobiles. Si le fournisseur chinois est en difficulté sur le marché américain où il subit de plein fouet les restrictions du gouvernement américain sur l'importation de ses équipements et terminaux aux Etats-Unis en étant inscrit sur la fameuse Entity List, cela ne l'empêche pas de signer des partenariats avec des équipementiers occidentaux. S'il est concurrent de l'équipementier finlandais Nokia, en particulier sur les technologies coeur de réseau 5G, Huawei est aussi un de ses clients puisqu'il utilise depuis plusieurs années certains de ses brevets mobiles par un contrat qui vient d'être prolongé. Les termes de l'accord restent cependant confidentiels entre les parties. Cette année, Huawei a signé plus de 20 accords de licence de brevets, couvrant les smartphones, les véhicules connectés, les réseaux et l'Internet des objets, selon Alan Fan, responsable mondial de la propriété intellectuelle de l'entreprise.