- Dell et Supermicro au coeur du supercalculateur xAI. Elon Musk a placé de très grandes ambitions dans sa dernière start-up IA autour de laquelle il a pu réunir des investisseurs ayant injecté dans son capital l'astronomique somme de 6 Md$. Le voile commence à se lever sur les infrastructures qui vont tourner derrière : dans un tweet posté sur X, le CEO de Dell a commencé à vendre la mèche : "nous construisons une factory Dell AI avec Nvidia pour alimenter Grok pour xAI", a anoncé Michael Dell. Le fournisseur texan ne sera pas seul dans l'aventure comme l'a fait remarquer Elon Musk : "Pour être précis, Dell assemble la moitié des racks destinés au superordinateur que xAI est en train de construire". Le second fournisseur embarqué dans cette aventure est Supermicro pour qui ce projet tombe à pic avec les ambitions de croissance du groupe annoncés lors de ses derniers résultats financiers. Rappelons que le supercalculateur xAI pourrait comprendre jusqu’à 100 000 cartes Nvidia H100 ce qui le positionnerait comme l'un des plus performants au monde.
- Les US veulent interdire les logiciels Kaspersky. Selon Reuters, l'administration Biden a l'intention d'interdire la vente des logiciels antivirus de Kaspersky Lab aux États-Unis, selon une personne proche du dossier. Les liens étroits de l'entreprise avec le gouvernement russe ont été considérés comme un risque critique, a déclaré cette source, ajoutant que ce logiciel pourrait être utiliser pour voler des informations sensibles sur des ordinateurs américains, et servir à installer des logiciels malveillants ou empêcher des mises à jour essentielles. Ce n'est pas la première fois que Kaspersky est sous le feu des critiques des Etats-Unis aussi bien que de l'Europe pour ses liens avec la Russie, notamment en cause les liens de son fondateur avec les services de renseignement russe. Le resserrement de la pression sur la Russie ces derniers jours pousse sans doute le gouvernement US à aller aujourd'hui beaucoup plus loin.
- Caisse d’Epargne lance Cybersecur+. Les solutions et services en cybersécurité ne sont pas l'apanage des fournisseurs spécialisés. La banque de l'écureuil a annoncé une offre en partenariat avec Synetis pour mieux lutter contre les ransomwares ciblant les TPE/PME et également les moyennes entreprises ainsi que les organismes publics et les associations. Cybersecur+ intègre notamment du diagnostic accompagné d’un plan d’actions de lutte contre les menaces couplées prochainement à de l’assurance cyber. "L’association avec Synetis permet une sérénité pour le client puisqu’il profite d’une surveillance complète, à la fois proactive et réactive, grâce à des alertes de sécurité qui lui sont directement adressées et une assistance à la gestion de crise", explique Sabine Fleischel, directrice du développement commercial de la Caisse d’Epargne Ile-de-France.